L’année 2010 doit être décisive, concernant les efforts menés pour sauver les vies de plus de 10 millions de femmes et d’enfants d’ici 2015
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L’ANNÉE 2010 DOIT ÊTRE DÉCISIVE, CONCERNANT LES EFFORTS MENÉS POUR SAUVER LES VIES DE PLUS DE 10 MILLIONS DE FEMMES ET D’ENFANTS D’ICI 2015
Washington D.C., 7 juin 2010 -- Les efforts entrepris pour arriver à sauver les vies de 10 millions de femmes et d’enfants par an d’ici 2015 se poursuivent, dans un élan mondial mené par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon.
Les dirigeants du Groupe des huit (G8), du Groupe des 20 (G20), les gouvernements de toutes les régions du monde, le secteur privé, les organisations non gouvernementales (ONG), les fondations privées et les différentes entités du système des Nations Unies, réaffirment leur soutien au Plan d’action commun initié par le Secrétaire général afin d’accélérer les progrès dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), et de s’assurer du bon usage des investissements dans le domaine de la santé des femmes et des enfants. Grâce à ce nouveau cadre de responsabilité, les partenaires pourront s’engager en termes de financements, de fourniture de services et de politique de développement, et suivre les réalisations accomplies grâce à leur aide.
« Lorsque nous travaillons ensemble, nous réussissons », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’ouverture de la Conférence « Women Deliver » de l’année 2010, qui se tient à Washington D.C., et qui est la plus importante conférence sur la santé maternelle jamais organisée. « Women Deliver » rassemble 3500 participants en provenance de 140 pays. « Pour l’Histoire, 2010 sera une année décisive, une année où le monde aura décidé qu’aucune femme ne doit décéder des suites d’un accouchement, et qu’aucun enfant ne doit mourir alors que l’on sait comment les sauver », a ajouté Ban Ki-moon.
Pour la Présidente de « Women Deliver », Mme Jill Sheffield, « nous sommes vraiment à un tournant ». Rappelant que la première conférence « Women Deliver » avait initié un mouvement en 2007, elle a constaté actuellement qu’il existait une convergence d’éléments et de vues sur les questions débattues. « Il faut maintenant passer à l’action », a-t-elle ajouté, « et c’est le moment pour le faire ».
Le Secrétaire général cherche à obtenir de nouveaux engagements de la part de tous les secteurs afin de combler les besoins identifiés dans le Plan d’action commun. Ces engagements devraient être pris au cours de la période préparatoire ainsi qu’au cours du Sommet mondial des Nations Unies sur les OMD, qui aura lieu à New York en septembre.
À l’ouverture de la Conférence, Ban Ki-moon a remarqué que « les progrès dont bénéficient les femmes, les enfants et les filles ont des conséquences qui se manifestent en cascade et accélèrent la réalisation de tous les objectifs de développement ». La lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme a été signalée comme étant un élément déterminant dans l’amélioration des taux de survie des femmes et enfants vulnérables.
« Lorsque l’on investit dans la santé et les droits reproductifs des femmes, cela paye et on obtient des résultats », a noté Mme Thoraya Obaid, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). « Ce n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est aussi un choix intelligent en termes économiques. Les femmes engendrent des bénéfices sociaux et économiques énormes pour leurs familles, leurs communautés, et leurs nations », a-t-elle souligné.
Les mortalités maternelle et infantile à elles seules entrainent des pertes mondiales en productivité de 15 milliards de dollars par an. Investir dans la santé des enfants permet donc d’assurer que l’on disposera d’une future main d’œuvre plus productive.
En ce qui concerne la vaccination dans les pays pauvres, elle permet de voir grandir des enfants jouissant d’une meilleure santé et réussissant mieux à l’école, et ces enfants deviennent ensuite des adultes plus productifs. Les retombées de la vaccination équivalent ou sont même supérieures aux investissements dans l’éducation de base.
Trois vaccins, qui sont le vaccin conjugué contre le pneumocoque (PCV), celui contre les gastro-entérites à rotavirus (Rota) et le vaccin conjugué contre l’Haemophilus influenzae type B (Hib), permettraient, si les vaccinations étaient étendues, d’éviter à 1,5 million d’enfants de moins de 5 ans de perdre la vie.
Mme Margaret Chan, Directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a quant à elle averti du risque qui il y a pour une société de ne pas donner aux femmes la chance de développer leur plein potentiel humain. « Il est temps de faire en sorte que les femmes et les filles obtiennent les soins et le soutien qui leur sont nécessaires », a-t-elle dit.
« Les solutions qui permettent de sauver les vies de femmes et d’enfants sont bien connues et peu coûteuses », a indiqué Flavia Bustreo, Directrice du Partenariat pour la santé maternelle et infantile, une alliance qui regroupe plus de 300 membres dédiés à soutenir l’élaboration du Plan d’action commun.
Parmi les actions qui réussissent le mieux et qui peuvent être mises en place au niveau mondial, il y a l’accès aux services de planification familiale et aux soins des nouveau-nés pour toutes les femmes qui en ont besoin, ce qui coûte 4,50 dollars par personne et par an dans les pays en développement. Ces mesures peuvent sauver les vies de 70% des femmes et 44% des nouveau-nés qui décèdent actuellement des suites d’un accouchement.
Pour obtenir davantage d’information, veuillez contacter Lyndon Haviland, au numéro de portable suivant: + 1 860 575 7691, ou par email à l’adresse: lyndon@haviland.net; ou David Smith, au numéro de portable suivant: + 1 202 486 5384, ou par email à l’adresse: dsmith@unicwash.org.
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