Conférence de presse conjointe sur le rôle du sport dans la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
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CONFÉRENCE DE PRESSE CONJOINTE SUR LE RÔLE DU SPORT DANS LA PROMOTION DE L’ÉGALITÉ DES SEXES ET L’AUTONOMISATION DES FEMMES
« Le sport renforce l’autonomie des femmes et des jeunes filles car il entraîne un changement d’attitude. Lorsqu’une athlète triomphe, elle devient souvent un modèle pour beaucoup de filles et de femmes », a déclaré aujourd’hui la Présidente du Comité international olympique (CIO), Mme Anita L. DeFrantz, au cours d’une conférence de presse sur l’autonomisation des femmes par le sport, organisée au Siège de l’ONU à New York.
« Un des objectifs du CIO est de promouvoir l’égalité entre hommes et femmes dans le domaine du sport », a expliqué Mme DeFrantz. Grâce à ces efforts par exemple, les femmes représentent à présent 45% du nombre total de cyclistes sur piste, ce taux n’était que de 19% lors des Jeux olympiques de Beijing, en 2008.
Le CIO, convaincu que le sport peut et doit être utilisé comme un outil pour regrouper des hommes et des femmes d’horizons divers, travaille depuis longtemps à réaliser l’objectif ambitieux de l’égalité entre les hommes et les femmes, a-t-elle assuré. Des séminaires et autres rencontres sont organisés pour définir des stratégies appropriées pour atteindre cet objectif, a-t-elle précisé. Tous les quatre ans, le CIO tient une grande conférence consacrée exclusivement au lien qui existe entre le sport et les femmes. La dernière de ces conférences s’était tenue en Jordanie, du 8 au 10 mars 2008 sur le thème « Le sport, un outil au service du changement social ».
Parce qu’ils ont un rôle important à jouer pour promouvoir l’autonomisation des femmes, les médias doivent accorder le plus d’attention possible aux sportives, a-t-elle estimé en souhaitant qu’ils assurent la même couverture médiatique au succès des femmes que celle dont bénéficie la Coupe du monde de football..
Présent à ses côtés, le Directeur exécutif du Bureau des Nations Unies pour les partenariats, M. Amir Dossal, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à « faire du sport, non plus un privilège, mais un droit pour tous et particulièrement pour les femmes et les enfants ». Depuis des années, l’ONU tend à intégrer la dimension sportive dans ses politiques de soutien aux populations les plus fragiles, a-t-il dit, en rappelant par ailleurs que les Nations Unies utilisent le sport pour lancer diverses initiatives dans le domaine de l’aide humanitaire, de la paix, de l’éducation et de la lutte contre le VIH/sida. Il a rappelé la nécessité d’éliminer d’ici à 2015 les disparités entre les sexes dans l’enseignement à tous les niveaux.
Mme DeFrantz a assuré que le Comité était déterminé à travailler avec les Nations Unies pour accélérer la réalisation des OMD, en établissant de « solides partenariats afin que, partout dans le monde, un plus grand nombre de femmes et de filles soient en mesure de pratiquer un sport ». Dans les semaines qui viennent, les Nations Unies se joindront au CIO pour lancer des initiatives et programmes visant à encourager l’autonomisation des femmes, a souligné de son côté M. Dossal.
Interrogée par la presse, la Présidente du CIO a révélé qu’aux Jeux olympiques de 1996, 26 comités nationaux avaient refusé d’envoyer des délégations composées de femmes. Il y a eu une évolution positive depuis cette date, a-t-elle poursuivi, en faisant remarquer que sur les 250 comités que comprend le CIO, seuls les comités de Brunei, du Qatar et de l’Arabie saoudite ont refusé d’envoyer des délégations composées également de femmes aux Jeux olympiques de 2008. Pour les Jeux de 2012, qui se tiendront à Londres, le CIO espère qu’aucune délégation ne sera uniquement composée d’athlètes masculins.
Le rôle du sport dans la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles à travers des partenariats novateurs ont fait l’objet aujourd’hui, à New York, d’une discussion entre de hauts représentants du Mouvement olympique, des Nations Unies, des gouvernements, du secteur privé, de fondations, d’organisations non gouvernementales (ONG) et du monde universitaire à l’occasion d’un petit déjeuner de travail qui s’est déroulé durant l’Examen ministériel annuel (EMA) du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC).
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