Conférence de presse

Conférence de presse sur la Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies

28/05/2010
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES CASQUES BLEUS DES NATIONS UNIES


Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Alain Le Roy, a souligné, cet après-midi, que la célébration cette année de la Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies était particulièrement importante en raison du très lourd tribut payé par les soldats de la paix en 2009 et au début de 2010.


« Haïti nous a éprouvés jusqu’à l’extrême et nous avons montré ce que l’expérience nous a enseigné et ce que nous étions en mesure de fournir », a déclaré la Secrétaire générale adjointe à l’appui aux missions, Mme Susana Malcorra, qui prenait part à ses côtés à une conférence de presse au Siège des Nations Unies, à New York.  « C’était la meilleure façon de rendre hommage à ceux que nous avons perdus », a-t-elle ajouté.


Célébrée le 29 mai, qui tombe cette année un samedi, la Journée internationale des Casque bleus, proclamée par l’Assemblée générale en 2002, a été commémorée aujourd’hui au Siège, ainsi que dans de nombreux bureaux de l’ONU dans le monde.


Lors d’une cérémonie présidée par M. Le Roy, les Casques bleus qui ont perdu la vie au service des Nations Unies en 2009 et au cours des deux premiers mois de 2010, y compris ceux qui ont péri lors du tremblement de terre survenu à Haïti le 12 janvier dernier, ont reçu à titre posthume la médaille « Dag Hammarskjöld », du nom du deuxième Secrétaire général de l’ONU.


Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix a rappelé que 218 Casques bleus sont morts pendant cette période, dont 96 en Haïti.  En mémoire de leur sacrifice, la médaille « Dag Hammarskjöld » sera envoyée à leurs proches parents dans 55 pays. 


M. Le Roy a ajouté que plus de 700 Casques bleus sont morts dans l’exercice de leurs fonctions au cours des cinq dernières années, portant à plus de 3 000 le nombre de victimes depuis la première opération de maintien de la paix en 1948.


Haïti constitue le meilleur symbole, a-t-il dit, non seulement en raison de la tragédie, mais aussi des réalisations accomplies par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de ce pays (MINUSTAH).  Avant le tremblement de terre, a-t-il expliqué, les Casques bleus ont contribué à ramener Haïti sur la voie du développement et au retour à leur plus forte croissance depuis 1945 grâce à la stabilité qu’ils ont aidé à apporter.


M. Le Roy et Mme Malcorra ont souligné que le maintien de la paix demeurait à un niveau record.  En avril 2010, 124 000 Casques bleus étaient déployés à travers le monde, dont 89 000 militaires et 13 000 policiers, tous assurant la protection de millions de personnes et « prenant le même genre de risques » que ceux de leurs collègues en Haïti, a expliqué M. Le Roy.


Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix est également longuement revenu sur l’adoption par le Conseil de sécurité, ce matin, de la résolution 1925 (2010) prorogeant jusqu’au 30 juin 2010 le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), à laquelle succèdera, à partir du 1er juillet 2010, la « Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo » ou « MONUSCO ». 


M. Le Roy a souligné que la MONUSCO serait déployée jusqu’au 30 juin 2011 et que les reconfigurations futures de la Mission seraient déterminées sur la base d’une évaluation conjointe de la part des Nations Unies et du Gouvernement congolais de l’évolution de la situation sur le terrain et de l’achèvement des opérations militaires en cours dans le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et la province Orientale.


De même, il a indiqué que la résolution autorisait le retrait avant le 30 juin 2010 d’un effectif maximal de 2 000 soldats de l’ONU des zones dans lesquelles les conditions de sécurité le permettent, tout en concentrant ses forces militaires dans l’est du pays.


Le Président de la République démocratique du Congo, M. Joseph Kabila, a voulu montrer que la situation s’était améliorée, ce qui, à bien des égards est le cas, y compris dans l’est du pays, a poursuivi M. Le Roy.  La Mission a toujours pour mandat de protéger les civils dans tout le pays, a-t-il dit, précisant qu’une force de réserve, stationnée dans l’est de la RDC, serait, en cas de besoin, en mesure de se redéployer rapidement ailleurs dans le pays.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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