Ban Ki-moon appelle les États à assurer l’universalité du Protocole II à la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques
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BAN KI-MOON APPELLE LES ÉTATS À ASSURER L’UNIVERSALITÉ DU PROTOCOLE II À LA CONVENTION
SUR L’INTERDICTION OU LA LIMITATION DE L’EMPLOI DE CERTAINES ARMES CLASSIQUES
On trouvera ci-après le texte du message adressé aujourd’hui 11 novembre 2009 à Genève par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Ban Ki-moon à la onzième Conférence annuelle des Hautes Parties contractantes au Protocole II, tel que modifié, à la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques:
J’ai le plaisir de vous adresser mes salutations à l’occasion de la onzième Conférence annuelle des Hautes Parties contractantes au Protocole II de la Convention, tel que modifié, à la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques.
Nous avons célébré l’année dernière le dixième anniversaire de l’entrée en vigueur de cet important instrument juridique. J’appelle de mes vœux une autre décennie d’action continue pour éliminer le fléau des mines terrestres, des pièges et autres engins explosifs.
Je salue votre décision de renforcer l’application du Protocole en rétablissant le Groupe d’experts, qui a déjà fait des efforts considérables pour mieux faire connaître les effets des engins explosifs improvisés sur les civils et les combattants. Je vous exhorte à continuer d’utiliser ce précieux mécanisme informel.
L’universalité du Protocole demeure de la plus haute importance. Je félicite les 93 États qui ont consenti à être liés par cet instrument. Il faut poursuivre les efforts pour accroître le nombre de signataires, surtout parmi les pays en développement, les pays touchés par les mines terrestres et les États en situation de conflit. Je demande aux pays qui ne l’ont pas encore fait de ratifier le Protocole le plus tôt possible.
Je saisis également cette occasion pour demander à tous les États qui ne l’ont pas encore fait de ratifier les autres traités internationaux dans le domaine de l’action antimines, à savoir le cinquième Protocole à la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques, la Convention d’Ottawa sur les mines antipersonnel, la Convention relative aux droits des personnes handicapées et la nouvelle Convention sur les armes à sous-munitions, qui doit entrer en vigueur dans un avenir proche.
Je souhaite également appeler votre attention sur les graves menaces que représentent pour les civils les mines autres que les mines antipersonnel, qui constituent dans de nombreuses régions un sérieux obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire, au retour à la vie civile normale après les hostilités et au développement économique en général. Bien que les États parties à la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques ne soient pas encore parvenus à un accord à ce sujet, j’estime qu’il est de mon devoir d’appeler votre attention une fois de plus sur la question, car les graves effets de ces mines continuent de se faire sentir.
J’attends avec le plus grand intérêt les résultats de vos délibérations.
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