BAN KI-MOON QUALIFIE « D’OCCASION D’AVANCER VERS LA FIN DU CONFLIT » LA PAUSE HUMANITAIRE DE DEUX JOURS DÉCRÉTÉE AU SRI LANKA
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BAN KI-MOON QUALIFIE « D’OCCASION D’AVANCER VERS LA FIN DU CONFLIT » LA PAUSE HUMANITAIRE DE DEUX JOURS DÉCRÉTÉE AU SRI LANKA
La déclaration suivante a été faite par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, dimanche le 12 avril:
Je me félicite de l’annonce faite aujourd’hui par le Gouvernement du Sri Lanka d’interrompre pour deux jours, les opérations de son offensive militaire. Si elle représente moins que la véritable trêve humanitaire de plusieurs jours que j’avais demandée, cette pause constitue tout de même une première étape utile et une occasion de progresser vers la cessation tant attendue des combats, d’une manière pacifique et ordonnée.
J’appelle les Tigres de libération de l’Eelam Tamoul (LTTE) à prendre immédiatement des mesures concrètes pour protéger les civils, en respectant strictement les deux jours de pause.
Au cours des ces derniers mois et semaines, les Nations Unies ont mené des discussions avec le Gouvernement du Sri Lanka et d’autres parties concernées pour étudier les moyens de faire cesser ou d’atténuer les souffrances des populations innocentes de la région de Vanni. Je me suis personnellement impliqué en dialoguant avec le Président Rajapakse.
En conséquence, les Nations Unies vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour appuyer la pause humanitaire et contribuer à mettre un terme à la situation difficile des civils dans la zone de conflit, notamment en apportant davantage d’aide à ceux qui sont pris au piège dans la région.
Au cours de cette période, les civils qui souhaitent quitter la zone de conflit devraient être autorisés à le faire sans difficulté et être traités ensuite conformément aux normes et principes internationaux. Le LTTE, en particulier, doit permettre aux civils de choisir s’ils veulent rester ou partir.
Il s’agit d’un conflit épouvantable auquel il faut mettre fin aussi tôt que possible. En attendant, sachant que des dizaines de milliers de vies sont en danger sur les plages du nord du Sri Lanka, j’en appelle aux forces gouvernementales pour qu’elles respectent scrupuleusement les engagements du Gouvernement de ne pas utiliser d’armes lourdes. Je compte aussi sur les membres clefs de la communauté internationale pour qu’ils apportent leur soutien à cette pause et continuent à faire tout leur possible pour éviter d’autres morts et d’autres souffrances au Sri Lanka.
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