En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ ET REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE, M. GIADALLA A. ETTALHI

3/1/2008
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ ET REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE, M. GIADALLA A. ETTALHI


Le Représentant permanent de la Jamahiriya arabe libyenne, M. Giadalla A. Ettalhi, a rendu public, cet après-midi, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York, le programme de travail du Conseil de sécurité que son pays préside en ce mois de janvier 2008.  La présidence libyenne du Conseil en ce mois sera notamment marquée par l’examen des questions relatives à l’Afrique et à la situation au Moyen-Orient.


Ainsi, alors que le Conseil de sécurité n’a pas prévu de tenir de débat thématique, des consultations auront lieu lundi, le 7 janvier, sur les progrès accomplis en matière de sécurité par la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), et, le mercredi 9 janvier, sur la question « encore hautement problématique », selon les termes du Président, du déploiement de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD).  Sur ce dernier point, M. Giadalla A. Ettalhi a indiqué que les membres du Conseil de sécurité décideraient en début de semaine prochaine du format de la réunion qu’ils envisagent de tenir.  Le Conseil devrait également se prononcer le 15 janvier sur la prorogation du mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), qui viendra à expiration la veille de cette date, a indiqué le Président du Conseil de sécurité.  


M. Giadalla A. Ettalhi a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité de suivre de près la situation en Somalie qui, selon lui est « critique » à l’heure actuelle.  Rappelant que les forces déployées sur place sont celles de l’Union africaine (UA), il a ajouté que les tours de tables effectués récemment indiquent que les membres du Conseil « se tiennent prêts à aller plus loin », et ce en vue de relancer le processus de paix et de rétablir la sécurité dans ce pays.  En ce qui concerne la crise qui affecte le Kenya depuis le scrutin du 27 décembre, le Président du Conseil de sécurité a expliqué qu’en cas de détérioration de la situation, et compte tenu des risques qu’une telle aggravation ferait peser sur la sécurité régionale, le Conseil pourrait modifier son programme et avoir des consultations sur cette question.


Le 21 janvier, les 15 membres du Conseil de sécurité se pencheront sur les derniers développements en Iraq, après avoir entendu un exposé sur l’état d’avancement des travaux de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), a annoncé le Président.


La situation au Moyen-Orient sera pour sa part débattue le 23 janvier.  À ce sujet, M. Giadalla A. Ettalhi a précisé que le Conseil de sécurité avait décidé de remplacer l’exposé qui lui est habituellement présenté sur cette question, et qui est traditionnellement suivi des déclarations des 15 membres du Conseil, par un débat plus ouvert pour permettre à tous les pays qui en font la demande de prendre la parole, y compris ceux qui sont « directement affectés » par la crise dans cette région.  Il a indiqué que le dossier libanais, qui ne devrait pas faire l’objet d’un traitement particulier pendant le mois de janvier, pourrait être abordé lors de ce débat général sur le Moyen-Orient.


Répondant aux questions des correspondants de presse présents, le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier a tenu à déclarer, en sa qualité de Représentant permanent de la Libye que, s’agissant du dossier nucléaire de la République islamique d’Iran, son pays entretient de bonnes relations aussi bien avec les États-Unis qu’avec l’Iran, qui sont « deux pays amis » de la Jamahiriya arabe libyenne.  Il a ajouté qu’après avoir été placé sous un régime de sanctions de l’ONU pendant 10 ans, la Libye avait à cœur de remplir « en toute transparence » la mission diplomatique qui lui est confiée.  M. Giadalla A. Ettalhi a en outre estimé qu’« en tant que pays connaissant bien les questions de non-prolifération », la Libye s’emploierait à privilégier une gestion « strictement politique » du dossier iranien.  Il a souligné que cette question pourrait retourner au Conseil de sécurité seulement lorsque ses cinq membres permanents, auxquels il fallait ajouter l’Allemagne, seront parvenus au terme du cycle de consultations qu’ils mènent actuellement.


D’autres dossiers pourraient être traités par le Conseil de sécurité, tels que ceux relatifs au statut final de la province du Kosovo et à la situation au Myanmar, a ajouté le Président du Conseil.  Pour ce qui est du Kosovo, M. Giadalla A. Ettalhi a indiqué que, le 16 janvier prochain, un débat ouvert pourrait être organisé sur la question, la délégation de la Serbie ayant adressé une demande allant dans ce sens.  S’agissant du Myanmar, le Président du Conseil de sécurité a précisé qu’une décision sur un éventuel débat sur la question serait prise après la rencontre prévue entre le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, et son Conseiller spécial, M. Ibrahim Gambari. 


Le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier a, enfin, indiqué que des votes étaient prévus, le 21 janvier, pour l’extension du mandat de la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP) et, le 30 janvier, pour celle du mandat de la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE).


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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