ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN ÉTHIOPIE DU 28 AU 30 JANVIER 2007
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ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN ÉTHIOPIE DU 28 AU 30 JANVIER 2007
(Adapté de l’anglais)
À la veille de l’ouverture du Sommet de l’Union africaine dans la capitale éthiopienne, dimanche 28 janvier, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, et son épouse Mme Ban Soon-taek sont arrivés à Addis-Abeba après avoir quitté la République démocratique du Congo. Dès son arrivée, le Secrétaire général a rencontré ses conseillers puis le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Lundi matin, le Secrétaire général a rencontré le Président de la Commission de l’Union africaine, Alpha Oumar Konaré, puis Jendayi Frazier, Vice-Secrétaire d’État américaine aux affaires africaines, avant de faire une déclaration à l’ouverture du Sommet de l’Union africaine.
Dans son intervention, le Secrétaire général a souligné l’importance cruciale du partenariat entre l’Union africaine (UA) et les Nations Unies pour traiter la crise humanitaire au Darfour, affirmant que les deux organisations devaient travailler main dans la main pour mettre fin à la violence et aux politiques de la terre brûlée adoptées par différentes parties, comme les milices, et aux bombardements qui y ont lieu. Il a mis l’accent sur la nécessité de parvenir à un consensus pour le déploiement urgent de la force ONU-UA sur le terrain.
Le Secrétaire général a également insisté pour que la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) progresse et il a annoncé qu’il convoquerait un groupe de travail sur l’Afrique et sur les OMD afin d’élaborer un plan d’action en mars prochain. Le temps est venu pour le reste du monde d’aider les pays africains à s’adapter aux effets du réchauffement de la planète, a-t-il ajouté, tout en renforçant les efforts pour atténuer les changements climatiques. Il a ainsi invité les États à mettre en œuvre le plan d’action adopté l’année dernière à Nairobi, lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. (Voir communiqué de presse SG/SM/10861).
Dans l’après-midi, en marge du Sommet, le Secrétaire général a rencontré un certain nombre de dirigeants africains. Il s’est entretenu notamment avec le Président du Soudan, Omar Hassan Al-Bashir; le Président de la République-Unie de Tanzanie, Jakaya Mrisho Kilwete; le Président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo; le Président du Tchad, Idriss Deby Itno; le Président de la République centrafricaine, le général François Bozizé; le Président de la Somalie, Abdullahi Yusuf Ahmed; le Président de Djibouti, Ismail Omar Guelleh, et le Président de la Zambie, Levy Patrick Mwanawasa. Il a aussi rencontré le Premier Ministre italien, Romano Prodi.
Lundi soir, le Secrétaire général était invité à un dîner offert par l’Union africaine, au cours duquel il a rencontré le Président libyen, Muammar Al-Qadhafi.
Mardi matin, le Secrétaire général a poursuivi ses réunions bilatérales avec les dirigeants africains et a ainsi rencontré le Président du Bénin, Boni Yayi; le Président de l’Ouganda, Yoweri Kaguta Museveni; le Président du Rwanda, Paul Kagame et le Président du Gabon, Omar Bongo Ondimba. Il s’est également entretenu avec le Ministre iranien des affaires étrangères, Manouchehr Motaki, et le Commissaire de l’Union européenne, Louis Michel.
Dans une conférence de presse qu’il a tenue à l’issue de ces réunions bilatérales (http://www.un.org/apps/sg/offthecuff.asp?nid=982), le Secrétaire général a fait remarquer que sa présence à Addis-Abeba au cours du premier mois de son mandat était « un signe fort du partenariat grandissant entre les Nations Unies et l’Union africaine » et de la haute priorité qu’il accordait à l’Afrique.
Concernant le Darfour, Ban Ki-moon s’est réjoui de la décision du Président Omar Al-Bashir d’accueillir dès le début du mois de février une mission conjointe des Nations Unies et de l’Union africaine à Khartoum et au Darfour. Mais il a aussi exhorté le Président Al-Bashir et toutes les parties à cesser les hostilités, pour pouvoir donner une base solide à un processus de paix réussi ainsi qu’un accès humanitaire. « On ne peut plus perdre de temps », a déclaré Ban Ki-moon. « Le peuple du Darfour a déjà trop attendu. C’est inacceptable. »
Le Secrétaire général a ensuite participé à une réunion-débat avec le personnel des Nations Unies à Addis-Abeba, avant de se rendre à Nairobi, au Kenya, pour le dernier volet de son voyage en Afrique.
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