LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL RÉAFFIRME LE RÔLE CLEF DU PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL RÉAFFIRME LE RÔLE CLEF DU PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR L’ENVIRONNEMENT DANS LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
On trouvera ci-après le texte intégral du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, adressé à la session du Conseil d’administration/Forum ministériel mondial pour l’environnement du PNUE, à Nairobi, 5 février:
C’est un grand plaisir pour moi, sitôt après avoir pris mes fonctions de Secrétaire général, d’adresser mes vœux à la session du Conseil d’administration/ Forum ministériel mondial pour l’environnement du Programme des Nations Unies pour l’environnement.
Le monde est parvenu à un stade critique dans ses efforts pour gérer l’environnement de manière responsable. Malgré toutes nos bonnes intentions et quelques initiatives admirables prises à ce jour, la dégradation de l’environnement mondial se poursuit sans relâche et la base de ressources naturelles de la planète continue à être exploitée de manière irresponsable. Qui plus est, les effets du changement climatique sont ressentis partout dans le monde et risquent de plus en plus d’altérer la santé humaine et de faire disparaître des écosystèmes. Les projections figurant dans la dernière évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat nous rappellent une fois encore que tous les pays seront frappés. Mais ce sont les plus pauvres – les pays d’Afrique, les petits États insulaires en développement et d’autres – qui souffriront le plus, alors même qu’ils sont les moins responsables du réchauffement planétaire. La question de l’évolution du climat sera l’une de mes priorités en tant que Secrétaire général. Je me réjouis de constater que dans les pays industrialisés, dont on attend qu’ils donnent l’exemple, on commence à comprendre que l’inaction ou les atermoiements se révéleront bien plus coûteux que les investissements nécessaires à court terme pour relever ce défi.
Il apparaît de plus en plus clairement, au Nord comme au Sud, que la durabilité de l’environnement et le développement économique sont inextricablement liés. Autrement dit, il y a de fortes chances que le respect de l’environnement et la reconnaissance du lien crucial entre les politiques environnementales et économiques soient au cœur de tous nos efforts pour éliminer la pauvreté et atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement.
En tant que principal organe des Nations Unies chargé de veiller sur l’environnement, le PNUE a un rôle clef à jouer dans cette perspective. Les progrès dépendront de la qualité des partenariats qui seront constitués avec la société civile et le secteur privé. Il nous faudra aussi resserrer notre collaboration entre partenaires du système des Nations Unies et je dois dire que les efforts faits par le PNUE pour renforcer sa coopération avec le Programme des Nations Unies pour le développement augurent bien de l’intégration attendue de l’environnement dans la planification du développement. Les activités des Nations Unies en matière d’environnement bénéficient également d’un regain d’intérêt de la part des États Membres, grâce notamment aux recommandations formulées l’an passé par le Groupe d’experts de haut niveau sur la cohérence à l’échelle du système. Je me réjouis à la perspective de travailler avec vous pour que notre action soit la plus efficace possible et pour relever le défi que constitue l’instauration d’un monde plus sûr, plus prospère et plus durable. Dans cet esprit, je vous souhaite une excellente session et des délibérations fructueuses.
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