CONFÉRENCE DE PRESSE DE WARREN SACH, CONTRÔLEUR, ET DE BERNARD COCHEMÉ, ADMINISTRATEUR DE LA CAISSE COMMUNE DES PENSIONS DU PERSONNEL DES NATIONS UNIES
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE WARREN SACH, CONTRÔLEUR, ET DE BERNARD COCHEMÉ, ADMINISTRATEUR DE LA CAISSE COMMUNE DES PENSIONS DU PERSONNEL DES NATIONS UNIES
Le Contrôleur de l’ONU, Warren Sach, et l’Administrateur de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies, Bernard Cochemé, ont tous deux affirmé, dans le cadre d’une conférence de presse organisée cet après-midi au Siège de l’ONU, à New York, que ce fonds était « financièrement sain » et « bien géré ».
Au 31 décembre 2005, l’évaluation actuarielle du Fonds a fait apparaître un excédent de 2,7 milliards de dollars, a souligné M. Sach, précisant que la valeur de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies atteignait 37,4 milliards de dollars.
La Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies a été créée en 1949 par une résolution de l’Assemblée générale en vue d’assurer aux fonctionnaires des institutions du système des Nations Unies des prestations de retraite, de décès, d’invalidité et des prestations connexes, en vertu de statuts qui ont été depuis lors modifiés à plusieurs reprises.
Organisme interorganisations indépendant doté de ses propres statuts, qui ont été approuvés par l’Assemblée générale, et couvrant environ 100 000 membres du personnel onusien dans le monde, la Caisse est administrée par le Comité mixte de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies, actuellement composé de 33 membres représentant 21 organisations affiliées. Des pensions sont versées chaque mois à plus de 55 000 retraités et autres bénéficiaires.
M. Sach a indiqué que les avoirs du Fonds sont « placés dans des actions, des investissements à court terme et des biens immobiliers », dont 38% aux États-Unis. « Afin d’obtenir les meilleurs résultats, conformément aux critères de sécurité, de rentabilité, de liquidités et de convertibilité, les méthodes de gestion des investissements ont été examinées avec l’aide d’un cabinet d’experts extérieur (Deloitte & Touche and Mercer Investments) et les conseils du Comité des placements », a-t-il souligné.
Le Contrôleur a également rappelé que, l’an dernier, le Représentant du Secrétaire général pour les placements avait décidé, après consultations avec le Comité des placements et le Comité mixte de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies, de transférer une partie du portefeuille du Fonds à une gestion passive, en d’autres termes, de l’externaliser. Environ 9 milliards de dollars passeraient ainsi d’une gestion active à une gestion passive.
Selon M. Sach, au cours de 15 des 20 dernières années, le portefeuille d’actions nord-américain « n’a pas réuni les critères ». Seules cinq années ont connu une gestion active excédentaire. « Autrement dit, a-t-il poursuivi, la plupart du temps, le Fonds n’a pas fait aussi bien que le marché. Ce que nous cherchons, c’est de passer à une gestion passive afin d’améliorer sa performance et de réduire les risques. »
Évoquant en outre les inquiétudes du personnel liées aux investissements à risques, M. Sach a affirmé que ceux-ci n’affecteraient pas les prestations. « Les prestations sont sûres », a-t-il déclaré.
Lors de la même conférence de presse, l’Administrateur de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies est revenu sur des accusations qui avaient été portées par deux anciens membres de la Caisse peu après leur départ à la retraite, en octobre 2005, faisant état de conflits d’intérêts et de favoritisme par le Fonds et le Service des achats.
M. Cochemé a rappelé que le Bureau des services de contrôle interne avait publié un rapport strictement confidentiel relevant notamment qu’aucune preuve n’avait été trouvée et que les deux anciens membres du personnel n’avaient pu produire de documents étayant leurs accusations.
Le Fonds « continue d’être géré efficacement », a assuré M. Cochemé, ajoutant que les mécanismes de contrôle interne avaient été renforcés avec l’établissement d’un Comité consultatif des achats.
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