En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. SRGJAN KERIM, PRÉSIDENT DE LA SOIXANTE-DEUXIÈME SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

15/11/2007
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. SRGJAN KERIM, PRÉSIDENT DE LA SOIXANTE-DEUXIÈME SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE


Le Président de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Srgjan Kerim, s’est félicité, lors d’une conférence de presse aujourd’hui au Siège des Nations Unies à New York, que la soixante-deuxième session ait « commencé dans un esprit de bonne coopération, de bonne foi et de dialogue constructif entre les États Membres ».


M. Kerim, qui souhaitait partager ses réflexions sur les travaux en cours de l’Assemblée générale, a rappelé que l’ordre du jour avait concentré les discussions sur certains thèmes, dont les changements climatiques, le financement du développement, les Objectifs du Millénaire pour le développement, la lutte contre le terrorisme et la réforme du système de l’ONU.


Concernant la question des changements climatiques, le Président de l’Assemblée générale a jugé que la Conférence de Bali, prévue début décembre, serait un événement décisif concernant le processus de négociations entre les États.  « L’Assemblée générale veut apporter son soutien à ces négociations », a-t-il déclaré.  Il a indiqué qu’en tant que Président de l’Assemblée générale, il avait décidé d’organiser une réunion les 11 et 12 février 2008 à laquelle participeraient des représentants du monde des affaires et du milieu universitaire, ainsi que des représentants d’organisations non gouvernementales et des États Membres.  Les participants seront invités à discuter des partenariats entre le secteur public et le secteur privé pour faire face aux changements climatiques et les aspects institutionnels, dont le rôle et la division du travail entre les institutions spécialisées et les programmes au sein de l’ONU.  « Le 12 février 2008, l’Assemblée générale tiendra un débat thématique.  Cette réunion permettra aux États Membres d’examiner et de discuter de ce qui s’est passé à Bali », a-t-il ajouté.


Le Président de la soixante-deuxième session de l’Assemblée générale a par ailleurs indiqué qu’un projet de résolution demandant au Secrétaire général de l’ONU de préparer un rapport sur les activités du système de l’ONU concernant les changements climatiques, était actuellement en préparation et devrait être adopté lundi prochain.  « Ensuite, j’ai aussi l’intention d’organiser deux autres réunions sur les changements climatiques.  L’une avec le monde des affaires pour discuter de son rôle dans la recherche de solutions », a-t-il dit.  « L’autre réunion est prévue avec les petits États insulaires en développement pour discuter de leurs problèmes, qui sont vraiment urgents, et leur offrir des solutions pour les prémunir contre les catastrophes et les conséquences négatives des changements climatiques », a-t-il ajouté.


Concernant la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, M. Kerim a souligné que l’Assemblée générale avait tenu un débat de deux jours et demi sur ce sujet.  « Ce fut très franc, très ouvert et il y a eu un large dialogue », a-t-il dit.  Le Président de l’Assemblée générale a déclaré qu’il ne partageait pas le point de vue de certaines personnes reprochant à ces discussions, qui durent depuis 14 ans, d’être trop longues et inefficaces.  « Il faut être conscient de la complexité et du caractère sensible de cette question, et c’est pour cela que cela prend autant de temps », a-t-il expliqué.  De l’avis du Président de l’Assemblée générale, la réforme du Conseil de sécurité sera « cruciale pour l’ensemble de l’Organisation, et c’est pour cela que cette question doit être gérée avec prudence ».  « Nous devons adapter la composition du Conseil de sécurité au monde d’aujourd’hui », a-t-il dit.  L’Assemblée générale, a rappelé M. Kerim, avait mis 18 ans à faire passer la composition du Conseil de sécurité de 11 à 15 membres.  Le processus actuel, a-t-il estimé, est encore plus compliqué puisqu’il s’agit d’une restructuration et pas seulement de l’ajout de quelques membres non permanents.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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