En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DU CHEF DU BUREAU INTEGRÉ DES NATIONS UNIES AU BURUNDI, YOUSSEF MAHMOUD

07/12/2007
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU CHEF DU BUREAU INTEGRÉ DES NATIONS UNIES AU BURUNDI, YOUSSEF MAHMOUD


Le Burundi est confronté à une situation de blocage dans la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu entre le Gouvernement et le Palipehutu-FNL mais des efforts sont faits pour remettre le processus de paix sur les rails, a déclaré aujourd’hui le Chef du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB), M. Youssef Mahmoud, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York.


« Les Burundais sont confrontés actuellement à un gros problème en matière de sécurité et cela concerne le Palipehutu-FNL », a-t-il dit lors de cette conférence de presse.  « Le Palipehutu-FNL a signé avec le Gouvernement un accord de cessez-le-feu en septembre 2006 mais il y a un blocage dans la mise en œuvre de cet accord.  L’Afrique du Sud en tant que facilitateur régional et l’Union africaine travaillent avec nous pour remettre le processus sur les rails », a-t-il ajouté.


Dans un récent rapport, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, estime que le rôle du BINUB reste essentiel pour appuyer les efforts des Burundais visant à soutenir la paix et à promouvoir la réconciliation nationale.  Il recommande la prorogation du mandat du BINUB pour une nouvelle période d’un an après son expiration le 1er janvier 2008.


Interrogé par une journaliste sur les relations entre le Burundi et le pays voisin, le Rwanda, M. Mahmoud, qui a été nommé Chef du BINUB en décembre 2006, a estimé qu’il y avait « une relation de bon voisinage entre le Burundi et le Rwanda ».  « Il y a beaucoup de coopération bilatérale entre les deux pays, les deux Gouvernements communiquent régulièrement désormais », a-t-il ajouté.


Interrogé par un journaliste sur les enfants soldats, M. Mahmoud a dit être « au courant que de nombreux prétendus dissidents qui se trouvent dans divers camps sont des mineurs ».  « Il est difficile de dire que ce sont des enfants.  Ils ne veulent pas dire leur âge car ils craignent d’être mis dans la catégorie des enfants et être ainsi retirés des camps.  Mais s’ils sont identifiés comme des enfants, l’UNICEF et l’ONU sont prêts à se charger d’eux.  Nous avons dit au FNL et au Gouvernement que s’il y avait des enfants parmi ces prétendus dissidents, nous étions prêts à les prendre en charge car ils ne devraient pas se trouver dans les camps », a-t-il ajouté.


Selon M. Mahmoud, l’UNICEF suit une procédure bien établie pour s’occuper de ces enfants.  « Ils sont nourris, ils sont scolarisés, certains sont mis dans des familles s’ils n’ont plus de famille, certains sont rendus à leur famille.  S’ils ont certaines compétences, on leur fournit l’opportunité de les utiliser », a-t-il expliqué.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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