En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. AMRE MOUSSA, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA LIGUE DES ÉTATS ARABES

28/09/2007
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DE M. AMRE MOUSSA, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA LIGUE DES ÉTATS ARABES


Le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, Amre Moussa, a déclaré ce matin, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU, que les pays arabes considéraient comme un « pas positif » le projet du Président américain George W. Bush d’une conférence internationale sur le Moyen-Orient d’ici novembre mais souhaitaient qu’il s’agisse d’une réunion « sérieuse ».


M. Moussa a salué la réunion dimanche à New York du Quatuor (États-Unis, Union européenne, Russie et Nations Unies) et du Comité de suivi arabe qu’il a qualifiée de « réunion importante ».  « Nous sommes tombés d’accord sur la nécessité de bien se préparer pour la conférence proposée par le Président Bush.  Il ne s’agit pas seulement de discuter ensemble, de sourire et de se serrer les mains », a-t-il indiqué.  « Il faut obtenir de vrais progrès sur les questions portant sur l’ensemble du conflit israélo-arabe », a-t-il estimé.


Selon le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, la réunion du Quatuor et du Comité de suivi arabe a permis de dégager un résultat concret: l’idée « que toutes les parties concernées doivent être présentes » à cette conférence internationale sur le Moyen-Orient.  Concernant la participation éventuelle de la Syrie à la conférence, M. Moussa a souligné que les États-Unis avaient exprimé leur soutien à la présence de ce pays.  Il a relevé que le conflit arabo-israélien n’était pas seulement une question palestinienne.


M. Moussa a souhaité que la conférence internationale sur le Moyen-Orient ne soit pas seulement l’occasion pour les participants de se faire prendre en photo.  Il faut qu’elle ait de la substance, a-t-il souligné.  « La conférence doit être une réunion sérieuse au cours de laquelle toutes les questions majeures sont mises sur la table », a-t-il dit, en assurant que la Ligue des Etats arabes était prête à y participer.


Il a réclamé un « moratoire sur la construction des implantations de colonies de peuplement » par les Israéliens.  Selon lui, il est « inconcevable que nous discutions de la manière d’établir le nouvel État palestinien alors que la carte que nous avons devant nous en ce moment est en train de changer du fait de la construction d’implantations ».  La poursuite de la construction des colonies « serait un élément négatif important qui détruirait la conférence dès son commencement », a estimé le Secrétaire général de la Ligue des États arabes.« Côté arabe, nous avons montré que nous étions prêts pour la paix », a déclaré

M. Moussa.  En revanche, a-t-il estimé, Israël n’a « pas de position sur la paix », alors que les choses pourraient avancer si les Israéliens étaient « prêts à coopérer ».


De manière générale, M. Moussa a estimé que « l’absence de solution sur la question palestinienne créait une situation très tendue » dans l’ensemble du Moyen-Orient. « Il faut que cette conférence se déroule et soit un succès », a-t-il insisté.


Interrogé sur le Liban, Amre Moussa a jugé bénéfique le fait que les différents responsables libanais se parlent et il a émis l’espoir de les voir parvenir à un consensus.


Concernant l’Iraq, le Secrétaire général de la Ligue des États arabes a estimé que la clef du conflit se trouvait dans la réconciliation entre les Iraquiens.


Quant à la crise au Darfour, M. Moussa a estimé qu’on commençait « à voir la lumière au bout du tunnel ».  Il a considéré que la réunion prévue à Tripoli fin octobre entre le Gouvernement soudanais et tous les groupes rebelles du Darfour serait « une réunion décisive ».


Interrogé sur la situation en Somalie, M. Moussa a déclaré que la Ligue des États arabes continuait de « soutenir le processus de conciliation entre Somaliens, ce qui signifie que tous les Somaliens doivent y être inclus ».  « Le temps est venu pour que le problème somalien touche à sa fin », a-t-il ajouté.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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