LA RÉUNION DES NATIONS UNIES POUR L’AFRIQUE SUR LA QUESTION PALESTINIENNE ADOPTE SON DOCUMENT FINAL
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AG/PAL/1052
10 mai2007
LA RÉUNION DES NATIONS UNIES POUR L’AFRIQUE SUR LA QUESTION PALESTINIENNE ADOPTE SON DOCUMENT FINAL
Les participants se félicitent des nouveaux efforts mondiaux pour relancer les pourparlers de paix
(Adapté de l’anglais)
La Réunion sur la question de la Palestine organisée par l’ONU pour la région de l’Afrique a adopté son document final, jeudi 10 mai. Cette rencontre, qui s’est tenue pendant deux jours à Pretoria, en Afrique du Sud, visait notamment à identifier les moyens de ramener les parties israélienne et palestinienne à la table des négociations, sur la base de l’élan politique observé récemment aux niveaux régional et international. Les participants se sont en effet félicités des efforts internationaux accrus pour parvenir à une paix durable entre Israéliens et Palestiniens, estimant qu’ils symbolisaient la détermination renouvelée de la communauté internationale de mettre fin à ce conflit.
Parmi les récentes évolutions politiques, cette Réunion, organisée par le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, s’est notamment dite encouragée par la formation d’un nouveau Gouvernement palestinien d’unité nationale, par les rencontres régulières qui ont commencé à avoir lieu entre le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier Ministre d’Israël, Ehud Olmert, par la relance de l’Initiative de paix arabe de 2002, ou encore par les efforts du Quatuor d’élargir la portée de son travail en impliquant les acteurs régionaux.
Les participants, qui incluaient des diplomates, des experts internationaux sur la situation au Moyen-Orient, des parlementaires et des membres de la société civile et du milieu universitaire, ont toutefois fait part de leur grave préoccupation concernant la crise humanitaire et économique de plus en plus grave dans le Territoire occupé. Cette situation est, selon eux, une conséquence directe de la poursuite de l’occupation et des retenues sur l’assistance directe imposées à l’Autorité palestinienne par les donateurs.
Tout en constatant les effets positifs du Mécanisme temporaire international, les participants ont toutefois estimé que cette aide n’était pas suffisante pour les objectifs de développement palestiniens ou pour faire face aux besoins humanitaires actuels. Ils ont aussi argué que les lacunes budgétaires palestiniennes résultaient des retenues illégales exercées par Israël sur les recettes fiscales et douanières. Ils ont appelé le Gouvernement israélien à restituer ces sommes à l’Autorité palestinienne et à reprendre les versements mensuels conformément aux accords bilatéraux.
Par ailleurs, les participants à la Réunion ont affirmé qu’un État indépendant palestinien pourrait tirer profit de l’expérience des pays africains dans leur quête de décolonisation, d’indépendance et de souveraineté. Ils ont également souligné le rôle important que jouent les États africains dans les efforts visant à régler le conflit israélo-palestinien. Dans ce contexte, ils ont souhaité que la contribution de l’Afrique au processus de paix au Moyen-Orient soit améliorée et ont encouragé une action africaine accrue.
Dans ses remarques de clôture, Paul Badji (Sénégal), Président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, a remercié tous les experts qui s’étaient déplacés du Territoire occupé en Afrique du Sud pour faire part de leurs expériences et témoigner de la situation sur le terrain. Ému aux larmes, l’Observateur permanent de la Palestine auprès des Nations Unies à New York, Riyad Mansour, a encouragé les autres participants à se rendre dans le Territoire occupé pour constater sur place l’humiliation que subit la population palestinienne, alors qu’elle doit patienter pendant des heures à d’innombrables points de contrôle ou essayer de trouver les moyens de subsistance dans les camps de réfugiés.
L’Observateur permanent a également exhorté la communauté internationale à reconnaître et soutenir le nouveau Gouvernement palestinien d’unité nationale, qui a mis un terme aux luttes entre Palestiniens et a affirmé qu’il respecterait les accords précédents entre Israël et l’OLP. L’Afrique pourrait, à cette jonction historique, fournir son aide en mobilisant la pression politique sur les États-Unis et Israël pour pousser les autorités israéliennes à entamer des négociations directes sans conditions, a-t-il déclaré.
La Réunion sur la question de la Palestine organisée par l’ONU pour la région de l’Afrique tenait également, le 11 mai, un Forum public des Nations Unies en appui à la paix israélo-palestinienne, à l’Université de Pretoria.
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