L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DÉCIDE DE CÉLÉBRER LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA NON-VIOLENCE LE 2 OCTOBRE DE CHAQUE ANNÉE
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Assemblée générale
Soixante et unième session
103e séance plénière - matin
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DÉCIDE DE CÉLÉBRER LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA NON-VIOLENCE LE 2 OCTOBRE DE CHAQUE ANNÉE
Elle rend hommage à Kurt Waldheim, ancien Secrétaire général de l’ONU et ancien Président de l’Autriche, décédé hier
L’Assemblée générale a, ce matin, décidé, avec effet dès sa soixante-deuxième session et guidée par la Charte des Nations Unies, de célébrer chaque année la Journée internationale de la non-violence le 2 octobre.
Cette décision a été prise en vertu d’un projet de résolution* adopté à l’unanimité et présenté par la délégation de l’Inde, invitant tous les États Membres, les organismes du système des Nations Unies, les organisations régionales et non gouvernementales et les individus à célébrer cette Journée et à diffuser le message de non-violence, notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation.
Aux termes de ce texte, soutenu par de très nombreux coauteurs, l’Assemblée générale prie le Secrétaire général de prendre les mesures voulues, dans les limites des ressources existantes, pour assurer la célébration par l’ONU de la Journée internationale de la non-violence.
Par ailleurs, l’Assemblée générale, ayant à l’esprit la Déclaration universelle sur la diversité culturelle adoptée par la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture à sa trente et unième session -qui appelle à une plus grande solidarité fondée sur la reconnaissance de la diversité culturelle- a reconnu la période allant du 12 septembre 2007 au 11 septembre 2008 comme Année de la célébration du Millénaire éthiopien.
Le représentant des États-Unis est intervenu après l’adoption à l’unanimité du projet de résolution intitulé « Le Millénaire éthiopien »**, pour indiquer que son pays, qui n’est pas signataire de la Déclaration universelle sur la diversité culturelle, ne pouvait pleinement souscrire à la pertinence d’un appel pour une plus grande diversité culturelle qui contribuerait à une « éventuelle » culture de la paix.
Avant de se prononcer sur ces textes, l’Assemblée générale a rendu hommage à la mémoire du quatrième Secrétaire général de l’ONU, Kurt Waldheim, de l’Autriche, décédé hier.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a notamment rappelé que, lorsque Kurt Waldheim devint, le 1er janvier 1972, Secrétaire général de l’ONU, la guerre froide était à son plus fort; la Chine ne siégeait pas encore à l’ONU; le Moyen-Orient connaissait déjà des tensions; Chypre était sur le point de devenir une île divisée et la guerre du Viet Nam n’était toujours pas achevée.
Ban Ki-moon a ainsi noté que les deux mandats de Kurt Waldheim furent marqués par de nombreux défis pour l’Organisation. Face à ces défis, il devait déployer les talents diplomatiques et politiques qu’il a acquis au cours d’une longue carrière le conduisant aux fonctions de Représentant permanent de l’Autriche auprès des Nations Unies, de Ministre des affaires étrangères et de Président de son pays.
« Tandis que j’exprime aujourd’hui mes condoléances à la famille de Kurt Waldheim et aux Gouvernement et peuple d’Autriche, je rends hommage à cet homme comme à tous mes prédécesseurs qui ont occupé cette fonction que d’aucuns ont qualifié de fonction la plus difficile au monde », a dit Ban Ki-moon.
Après l’intervention du Secrétaire général, le représentant de l’Autriche a estimé que Kurt Waldheim, qui croyait fermement au pouvoir de la diplomatie internationale, avait consacré sa vie à l’avancement de la paix, du développement et de la liberté. Au cours des 10 ans qu’il a passés à la tête des Nations Unies, de 1972 à 1981, a-t-il dit, M. Waldheim a combattu les injustices économiques et sociales et s’est penché sur les défis auxquels était confronté le monde en voie de développement. Le représentant a aussi indiqué que dans une dernière lettre, publiée ce matin, Kurt Waldheim qualifiait ses années de service à la tête des Nations Unies comme la période la plus difficile et la plus gratifiante de sa carrière.
Les représentants de la Tunisie, au nom du Groupe des États africains; de Singapour, au nom du Groupe des États d’Asie; de la Lituanie, au nom du Groupe des États d’Europe de l’Est; du Mexique, au nom du Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes; du Royaume-Uni, au nom des États d’Europe de l’Ouest et autres États; et des États-Unis, intervenant en qualité de pays hôte, ont salué à leur tour la mémoire de l’ancien Secrétaire général de l’ONU et ancien Président de l’Autriche. Kurt Waldheim, ont-ils dit, avait su servir l’Organisation avec dévouement à un moment crucial de son histoire.
Ils ont souligné le fait que Kurt Waldheim, au cours de ses deux mandats consécutifs, avait toujours recherché activement des solutions aux conflits qui occupaient une place importante sur la scène internationale de l’époque, marquée en particulier par les tensions de la guerre froide. Les intervenants ont également relevé la contribution de Kurt Waldheim au développement des mécanismes internationaux d’aide humanitaire, aux domaines économique et social, de l’environnement et de la condition de la femme.
* (A/61/L.61)
** (A/61/L.62)
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