UN ATELIER INTERNATIONAL SE PENCHE SUR LA RÉPONSE AUX BESOINS DES ADOLESCENTES, GROUPE PARTICULIÈREMENT VULNÉRABLE
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UN ATELIER INTERNATIONAL SE PENCHE SUR LA RÉPONSE AUX BESOINS DES ADOLESCENTES, GROUPE PARTICULIÈREMENT VULNÉRABLE
(Adapté de l’anglais)
DAR ES-SALAAM, 6 mai (FNUPI) -- Un atelier international a commencé, le 6 mai à Dar es-Salaam, en République-Unie de Tanzanie, pour évaluer la manière dont les organisations internationales, les gouvernements et les communautés locales peuvent améliorer la structure des programmes destinés aux adolescentes. Dans les pays en développement, les filles de 12-17 ans sont, en effet, parmi les groupes les plus vulnérables de la société. La majorité de ces adolescentes n’ont pas ou peu de chances d’accéder à l’éducation ou au marché de l’emploi, a souligné Rodney Phillips, représentant en Tanzanie du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Au cours de cet atelier de cinq jours, organisé par l’UNICEF en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM), le Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux (FNUPI), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le « Population Council », les participants ont étudié les enseignements tirés des programmes mis en œuvre dans 17 pays. Ces expériences nationales serviront de base à une nouvelle génération de programmes.
La rencontre de Dar es-Salaam a permis d’insister sur la nécessité, pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), d’investir dans la réponse à apporter aux adolescentes les plus marginalisées et les plus désavantagées, a indiqué Kimberly Gamble-Payne, Directrice des programmes du FNUPI. La lutte contre le mariage précoce et pour l’accès des filles à l’éducation comptent parmi les priorités du système des Nations Unies et des ONG, de même que l’élaboration de politiques sociales et de lois du travail en faveur des adolescentes.
Selon une experte du « Population Council », Judith Bruce, les conditions de vie des jeunes filles dans les communautés les plus pauvres présagent souvent des problèmes futurs des sociétés. Citant la persistance des mariages forcés des filles, l’impact du VIH/sida sur ce groupe fragile ou encore les taux de mortalité infantile importants, elle a affirmé qu’il fallait avant tout investir pour garder les adolescentes à l’école et multiplier leurs chances dans les domaines économique et social.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Camilla Schippa, Chef du bureau de l’UNFIP, par courrier électronique: schippa@un.org ou par téléphone au (212) 963 3441.
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