CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE PROJET DE DÉCLARATION POLITIQUE DE LA RÉUNION DE HAUT NIVEAU SUR LE VIH/SIDA
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE PROJET DE DÉCLARATION POLITIQUE DE LA RÉUNION DE HAUT NIVEAU SUR LE VIH/SIDA
Le Président de l’Assemblée générale, Jan Eliasson (Suède), et le Directeur exécutif d’ONUSIDA, Peter Piot, ont présenté conjointement le projet de déclaration politique de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale consacrée au sida, avant même son adoption, lors d’une conférence de presse en compagnie des deux coprésidents des négociations, Laxana Laohaphan, Ambassadeur de Thaïlande, et Christopher Hacket, Ambassadeur de la Barbade.
M. Eliasson s’est dit convaincu que la déclaration serait adoptée à la fin de la réunion par l’Assemblée générale, compte tenu de la participation à tous les niveaux de sa rédaction de tous les acteurs de la lutte contre le VIH/sida, gouvernements, secteur privé et société civile. À cet égard, il a particulièrement distingué l’implication dans les discussions de plus de 800 organisations non gouvernementales, saluant une collaboration fructueuse, d’une ampleur jamais atteinte jusqu’ici.
Les intervenants ont tous estimé que la déclaration constituait un texte fort avec une vision à long terme. « Il y a deux jours, je ne pensais pas que nous pourrions arriver à un tel résultat », a souligné Peter Piot, alors que Christopher Hacket a souligné l’atmosphère constructive des négociations pour arriver à « des engagements réels qui vont permettre d’aller de l’avant, malgré les différences ».
« Ce n’est pas un plan d’action mais un engagement réaffirmé pour parvenir à la réalisation des objectifs fixés pour 2010 », a rappelé Laxana Laohaphan pour contrer les critiques. « Tout le monde y trouvera quelque chose qui manque », a de son côté estimé Peter Piot, assurant toutefois que de nombreux sujets qui n’avaient jamais été pris en compte auparavant figuraient dans la déclaration. « Elle va bien au-delà de ce que je pensais possible », a-t-il ajouté. Jan Eliasson a lui aussi rappelé que les ONG avaient souvent « des exigences passionnées » mais souligné que le fossé entre le Nord et le Sud avait disparu dans la vision de la lutte contre le virus et ses conséquences. « Nous avons tous le même agenda et le même but », a-t-il déclaré.
Reste à concrétiser les engagements pris: le Président de l’Assemblée générale a reconnu que le défi, à présent, était d’appliquer cette déclaration. Christopher Hacket a souligné la nécessité de contrôler plus fréquemment les politiques concrètes mises en place par les États contre le VIH/sida. « Au niveau international, ils devront rendre des comptes au moins tous les deux ans », a-t-il indiqué.
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