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SG/SM/10642-DC/3043

KOFI ANNAN PRIE INSTAMMENT LES PAYS NON SIGNATAIRES D’ACCÉDER À LA CONVENTION SUR L’INTERDICTION DES MINES ANTIPERSONNEL POUR DONNER UN NOUVEL ÉLAN À SA MISE EN ŒUVRE

19/9/2006
Secrétaire généralSG/SM/10642
DC/3043
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KOFI ANNAN PRIE INSTAMMENT LES PAYS NON SIGNATAIRES D’ACCÉDER À LA CONVENTION SUR L’INTERDICTION DES MINES ANTIPERSONNEL POUR DONNER UN NOUVEL ÉLAN À SA MISE EN ŒUVRE


(Publié le 15 novembre –retardé à la traduction)


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, à la septième réunion des États parties à la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, tel que transmis à Genève, hier 18 septembre, par Agnès Marcaillou, chef du Service du désarmement régional au Département des affaires de désarmement du Secrétariat de l’ONU:


C’est un grand plaisir pour moi de transmettre mes salutations à tous les participants à la septième réunion des États parties à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel.


Ce traité reste remarquablement apte à renforcer la coopération entre les États, l’Organisation des Nations Unies, le Comité international de la Croix-Rouge, la Campagne internationale pour l’interdiction des mines antipersonnel et la société civile.


Les fruits de cette étroite collaboration sont évidents.  La plupart des 151 États parties se sont acquittés de leurs obligations de détruire leurs stocks de mines antipersonnel.  La production, la vente et le transfert de mines antipersonnel ont nettement diminué.  De vastes zones ont été déminées.  L’assistance aux victimes, leur réadaptation et leur réintégration se sont améliorées.  Et, à mesure qu’un nombre croissant de pays épousent les normes énoncées dans la Convention, l’utilisation de ces armes inhumaines et aveugles diminue de façon spectaculaire. 


Lors du Sommet de Nairobi pour un monde sans mines, vous avez réaffirmé votre volonté de parvenir à un monde exempt de mines antipersonnel.  Je vous engage vivement à continuer de vous efforcer à trouver des moyens concrets de mettre en œuvre la Convention.  Il vous faudra également réunir les ressources nécessaires.  Alors seulement, vous serez en mesure d’éliminer les mines restantes dans les délais imposés et de veiller à la réadaptation et à la réinsertion des survivants des mines terrestres.


Je prie tout particulièrement instamment les États qui ne sont pas encore parties à cette convention de s’associer à cette initiative historique visant à réduire les souffrances humaines.  En adhérant à la Convention, ils donneraient un nouvel élan à sa mise en œuvre.  Ils renforceraient par ailleurs les principes du droit international humanitaire au moment où les éléments de ce corps de règles sont mis à rude épreuve.


L’utilisation de mines terrestres est immorale.  Ces armes n’ont pas leur place dans une société civilisée.  Je vous remercie de votre engagement en faveur de leur élimination et vous souhaite plein succès dans vos délibérations.

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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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