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SG/SM/10621-HAB/205-OBV/574

ALORS QUE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’HABITAT A POUR THÈME « LES VILLES, AIMANTS DE L’ESPOIR », UN MILLIARD DE PERSONNES VIVENT DANS DES TAUDIS, DÉCLARE KOFI ANNAN

8/09/2006
Secrétaire généralSG/SM/10621
HAB/205
OBV/574
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ALORS QUE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’HABITAT A POUR THÈME « LES VILLES, AIMANTS DE L’ESPOIR », UN MILLIARD DE PERSONNES VIVENT DANS DES TAUDIS, DÉCLARE KOFI ANNAN


      Vous trouverez ci-après le texte intégral du message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, le 2 octobre:


En 2050, 6 milliards d’hommes environ, soit les deux tiers de l’humanité, vivront dans les villes. Jamais dans l’histoire l’urbanisation n’aura été aussi rapide. Jamais le nombre de migrants n’a augmenté aussi vite.  Les deux phénomènes –migrations et hypertrophie des villes– sont étroitement liés, surtout parce que la majorité de ceux qui partent sont attirés par les lumières de la ville.


Réfléchissant au thème de la Journée mondiale de l’habitat de cette année
–« Les villes, aimants de l’espoir »– il ne faut pas oublier que les villes peuvent également être le lieu du désespoir. Jamais jusqu’à présent, dans le monde, les quartiers de taudis n’ont pareillement proliféré.  À ce jour, 1 milliard d’hommes, soit un citadin sur trois, vivent dans des taudis.  Si les municipalités et les gouvernements sont incapables de gérer la croissance urbaine et la migration de façon viable à terme, ces chiffres doubleront sans doute au cours des 30 prochaines années.


Presque partout, c’est vers la ville que vont tous ceux qui cherchent à échapper à la pauvreté, à la guerre, aux violations des droits de l’homme, ou ceux qui cherchent tout simplement à vivre mieux.  Bien souvent les migrants se dirigent vers les pays du Nord, mais les migrations Sud-Sud présentent également des problèmes redoutables.  De très grandes villes, comme Dakar, Jakarta, Johannesburg et Rio de Janeiro, pour ne citer que quelques exemples, ont beaucoup de mal à accueillir les nouveaux arrivés, alors que le sort de leurs habitants de longue date est déjà difficile.


Ces redoutables problèmes ont retenu l’attention des participants au troisième Forum urbain mondial, qui s’est tenu en juin 2006 à Vancouver (Canada). La réunion a bien montré que les États Membres des Nations Unies, les organisations non gouvernementales, le secteur privé et tous les citoyens, partout dans le monde, doivent plus que jamais unir leurs forces pour trouver un mode d’urbanisation qui soit viable à terme et imaginer des villes qui ne soient pas des lieux d’exclusion sociale.  À l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, j’engage instamment tous les acteurs à travailler ensemble à résoudre au mieux l’un des plus graves problèmes de l’humanité au XXIe siècle.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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