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Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LA GRÈCE

21/09/2006
Communiqué de presseConférence de presse
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LA GRÈCE


La Grèce qui se trouve à un carrefour entre l’Europe et le Moyen-Orient et a de bonnes relations avec les pays arabes, comme avec Israël, est un interlocuteur crédible pour un nouveau départ du processus de paix au Moyen-Orient, a déclaré aujourd’hui sa Ministre des affaires étrangères, Dora Bakoyannis, qui préside aujourd’hui une réunion du Conseil de sécurité sur la question. 


La Ministre a en outre estimé, lors d’une conférence de presse donnée quelques minutes avant le début de cette réunion, que le Conseil de sécurité devait délivrer un message politique fort aux populations concernées sur l’engagement de la communauté internationale à ne ménager aucun effort pour ramener la paix.  Des deux côtés, la volonté de trouver une solution existe, a-t-elle assuré, appelant à surmonter les stéréotypes qui demeurent malheureusement très forts dans la région. 


Elle a par ailleurs souligné que la participation importante de pays de l’Union européenne à la Force intérimaire des Nations Unies au Liban témoignait d’un engagement européen plus soutenu que par le passé au règlement de la situation dans toute la région. 


Interrogée sur la question du statut définitif du Kosovo, Dora Bakoyannis a indiqué qu’une réunion régionale aurait lieu demain.  Elle a souligné l’importance d’une solution acceptable pour toutes les parties pour la stabilité de la région et a appelé à laisser du temps aux négociations. 


Au sujet de l’appellation définitive de l’ex-République yougoslave de Macédoine, la Ministre a déclaré qu’elle rencontrerait demain le Ministre des affaires étrangères de ce pays et souligné qu’il était profitable de travailler ensemble à une solution mutuellement acceptable. 


Concernant l’attribution éventuelle d’un siège de membre permanent au Conseil de sécurité au Venezuela, elle a rappelé que cette décision était prise au niveau de l’Union européenne et non au niveau national.  Enfin, elle a considéré que le prochain Secrétaire général devrait être cette fois originaire d’un pays d’Asie, ajoutant que la personnalité était évidemment un élément très important à prendre en considération.  Elle a rappelé que le 28 de ce mois aurait lieu un nouveau vote blanc du Conseil de sécurité sur cette question.


Le programme nucléaire iranien et la tragédie qui se poursuit au Soudan sont les autres dossiers importants de ce mois de la présidence de la Grèce au Conseil de sécurité, a estimé la Ministre. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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