S. E. SHEIKHA HAYA RASHED AL KHALIFA PRÉSIDENTE DE LA SOIXANTE ET UNIÈME SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
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Notice biographique
S. E. SHEIKHA HAYA RASHED AL KHALIFA PR É SIDENTE DE LA SOIXANTE ET UNI È ME SESSION DE L’ASSEMBL É E G É N É RALE
S. E. Sheikha Haya Rashed Al Khalifa a été élue présidente de la soixante et unième session de l’Assemblée générale le 8 juin 2006. Elle occupait alors les fonctions de conseillère juridique auprès de la Cour royale du Royaume de Bahreïn.
Sheikha Haya arrive à ce poste riche d’une longue et prestigieuse carrière de juriste —aux niveaux aussi bien national qu’international—, qui s’étend sur une trentaine d’années. L’une des deux premières femmes à pratiquer le droit dans son pays, elle a occupé de nombreux postes à responsabilité dans les plus grandes organisations de juristes du monde, y compris l’Association internationale du barreau, dont elle a été, de 1997 à 1999, la Vice-Présidente de la commission d’arbitrage et de règlement des différends. Elle fut la première femme du Moyen-Orient à occuper de telles fonctions. Elle a complété ce rôle de pionnière dans le domaine juridique en occupant, plus récemment, des fonctions diplomatiques prestigieuses, en tant qu’ambassadrice de son pays en France, de 2000 à 2004, et en tant qu’Ambassadrice non résidente en Belgique, en Suisse et en Espagne. Au cours de la même période, elle a été la Représentante permanente du Royaume de Bahreïn auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Elle a également été membre du Comité consultatif du Centre d’arbitrage de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et est devenue la représentante de Bahreïn à la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale à Paris, fonction qu’elle occupe encore aujourd’hui.
Championne des droits de la femme, notamment dans le domaine juridique, Sheikha Haya a participé activement au mouvement visant à élever la position des femmes devant les tribunaux de la charia islamique à Bahreïn. Elle préconise une interprétation progressiste des textes islamiques applicables aux femmes. Elle a été Vice-Présidente de la Bahrain Bar Society et membre du Conseil suprême de la culture, des arts et de la littérature et est actuellement membre de la Société bahreïnite pour le développement de l’enfant et du Réseau juridique des femmes arabes.
Sheikha Haya, qui est trilingue —arabe, anglais, français—, a présenté d’innombrables communications à des conférences juridiques organisées aux États-Unis, en Europe et en Asie, sur la diplomatie, l’arbitrage international, le règlement des différends et la condition de la femme au Moyen-Orient. Elle est diplômée en droit (Bachelor of Law) de l’Université du Koweït et a étudié le droit public international à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Elle est également titulaire d’un diplôme d’études supérieures en droit civil de l’Université d’Alexandrie et d’un autre en droit comparé de l’Université égyptienne d’Ain Shams. Elle n’est que la troisième femme à occuper le poste de Président de l’Assemblée générale des Nations Unies (la première depuis la vingt-quatrième session tenue en 1969).
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