AG/AB/3770

CINQUIÈME COMMISSION: LES DÉLÉGATIONS RÉCLAMENT DES RESSOURCES PLUS STABLES POUR LA RÉFORME DE LA COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L’AFRIQUE

6/11/2006
Communiqué de presseAG/AB/3770
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Cinquième Commission

18e séance – matin


CINQUIÈME COMMISSION: LES DÉLÉGATIONS RÉCLAMENT DES RESSOURCES PLUS STABLES POUR LA RÉFORME DE LA COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L’AFRIQUE


Plusieurs délégations de la Cinquième Commission (administrative et budgétaire) se sont inquiétées, ce matin, du manque de ressources stables et prévisibles attribuées au renforcement du rôle des bureaux sous-régionaux de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), à l’occasion de l’examen du rapport du Secrétaire général qui y présente un plan d’action pour réorienter le mandat de ces bureaux.


Le Directeur par intérim du Bureau de la planification stratégique et de la gestion du programme de CEA, M. Urbain D. Zadi, a expliqué que ce rapport détaillait les nouvelles orientations stratégiques des bureaux sous-régionaux, leur nouveau cadre institutionnel de gouvernance et leur rôle dans le cadre de planification et de programme de la CEA.  Alors que la CEA a déjà amorcé le processus de réformes, il a souligné la nécessité d’en renforcer les ressources de base, sous forme de personnel et d’autres ressources. 


La CEA a commencé à mettre en œuvre, les recommandations préconisées par les observations du Bureau des services de contrôle interne (BSCI), qui avait constaté d’importants problèmes au sein de la CEA.  Présentant le rapport du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) sur la question, M. Rajat Saha, son président, a rappelé qu’il prévoyait de dégager les ressources supplémentaires requises en effectuant un redéploiement des personnels et autres ressources en 2007, alors que d’autres décisions seront reportées au projet pour l’exercice biennal 2008-2009.  Il a d’ailleurs demandé que pour ces dernières, un lien très clair soit établi entre les ressources demandées et les activités prescrites.


Les délégations ont toutes salué le rôle important joué par la CEA en Afrique et, l’ont félicitée pour avoir entamé son repositionnement.  Une partie de son mandat consiste à promouvoir le développement économique et social, ce qui nécessite l’aide de bureaux sous-régionaux efficaces et bien équipés, a expliqué la représentante du Nigéria au nom du Groupe africain.  Le représentant du Brésil s’est, pour sa part, inquiété que les ressources supplémentaires nécessaires au processus de réforme pour l’exercice biennal actuel soient financées par le redéploiement de ressources en personnel et de ressources non-postes de la CEA.  Il a constaté que la proposition du Secrétaire général suggérait que la réforme des bureaux se fasse « dans le cadre des ressources existantes » ou soit reportée au budget suivant.  Les activités de mandat ne peuvent être financées essentiellement par des fonds extrabudgétaires et doivent pouvoir compter sur un financement stable et prévisible, a-t-il insisté. 


La mise en œuvre des recommandations du BSCI ne dépend pas uniquement de la CEA, a renchéri la représentante de l’Afrique du Sud, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, mais également, des États Membres et du Secrétariat, qui doivent fournir les ressources nécessaires à ce processus, alors que les bureaux sous-régionaux sont soumis à de lourdes contraintes financières.  Elle s’est interrogée sur la raison pour laquelle certaines décisions essentielles relatives aux ressources au projet de budget-programme de 2008-2009 ont été reportées et, elle a souligné que les activités de renforcement devaient être financées par des contributions et non par un financement volontaire.  Depuis 2004, la part du budget régulier alloué aux activités pour appuyer le Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) n’a pas progressée, a-t-elle regretté, jugeant que le développement de l’Afrique devait bénéficier non seulement d’un soutien politique, mais également, d’actions plus concrètes de la part du Secrétariat et de l'Assemblée générale.


Répondant aux préoccupations exprimées par les délégations, M. John Moffat, de la Division de la planification des programmes et du budget, a expliqué que la demande de renforcement des bureaux sous-régionaux de la CEA était parvenue au Secrétariat entre deux exercices budgétaires.  La représentante de l’Afrique du Sud s’est alors demandée pourquoi cette démarche de report des prises de décision était appliquée au continent africain, alors que pour d’autres questions, le Secrétariat était capable de présenter des prévisions révisées.


Les délégations suivantes ont pris la parole: Afrique du Sud au nom du Groupe des 77 et de la Chine, Finlande au nom de l’Union européenne, Nigéria au nom du Groupe africain, Brésil, République-Unie de Tanzanie, Fédération de Russie.  Sont également intervenus M. Urbain D. Zadi, Directeur par intérim du Bureau de la planification stratégique et de la gestion du programme de CEA, et M. Rajat Saha, Président du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB).


La Cinquième Commission poursuivra son débat, jeudi 9 novembre, à 10 heures.


EXAMEN DE L’EFFICACITÉ DU FONCTIONNEMENT ADMINISTRATIF ET FINANCIER DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES


BUDGET-PROGRAMME DE L’EXERCICE BIENNAL 2006-2007


Renforcement du rôle des bureaux sous-régionaux de la commission économique pour l’Afrique


Présentation et débat général


M. URBAIN D. ZADI, Directeur par intérim du Bureau de la planification stratégique et de la gestion du programme de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a présenté le rapport du Secrétaire général sur le renforcement du rôle des bureaux sous-régionaux de la Commission économique pour l’Afrique (A/61/471).  Il présente les nouvelles orientations stratégiques des bureaux sous-régionaux, leur nouveau cadre institutionnel de gouvernance, leur rôle dans le cadre de planification et de programme de la CEA et, la nécessité de renforcer leurs ressources de base.  La CEA a déjà amorcé le processus de renforcement des bureaux sous-régionaux, a-t-il indiqué, mais elle a besoin de ressources supplémentaires sous forme de personnel et d’autres ressources.  Il a souligné le rôle important joué par les bureaux sous-régionaux au sein de la CEA, qui justifie de mettre en œuvre le plan d’action en y accordant les ressources nécessaires.


M. RAJAT SAHA, Président du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), a présenté le rapport du CCQAB sur cette question (A/61/544) Les réformes prévoient notamment, de faire basculer les activités analytiques vers des travaux opérationnels.  Il a souligné que ces réformes passaient notamment, par l’utilisation de moyens électroniques pour disséminer les informations.  Il a ensuite salué les efforts accomplis par la CEA pour mettre en œuvre les recommandations du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) et, il a relevé qu’elle avait déjà commencé à mettre en œuvre le plan d’action.  La CEA prévoit de dégager les ressources supplémentaires requises en effectuant un redéploiement des personnels et des autres ressources en 2007, a-t-il indiqué.  Concernant les propositions de budget formulées pour 2008-2009, il a demandé qu’un lien très clair soit établi entre les ressources demandées et les activités prescrites.


Mme KAREN LOCK (Afrique du Sud), prenant la parole au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a rappelé que le Document final du Sommet mondial de 2005 avait réaffirmé l’engagement des États Membres à répondre aux besoins particuliers de l’Afrique, seul continent qui n’est pas sur la bonne voie pour parvenir aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), afin de l’aider à s’intégrer à l’économie mondiale.  Elle a ainsi regretté que moins de 1% des ressources prévues par le Secrétariat, en réponse aux décisions du Sommet mondial, soit consacré aux activités de l’ONU pour appuyer le NEPAD.  Notant que l'Assemblée générale avait souligné les contraintes financières des bureaux sous-régionaux, elle s’est félicitée des efforts de la CEA pour appliquer les recommandations du BSCI.  Toutefois, elle a estimé que la mise en œuvre de ces recommandations ne dépendait pas uniquement de la CEA et que les États Membres et le Secrétariat devaient fournir les ressources nécessaires à ce processus.  À cet égard, elle s’est interrogée sur la raison de reporter certaines décisions essentielles relatives aux ressources au projet de budget-programme de 2008-2009.  Elle a, de plus, souligné que les activités de renforcement devaient être financées par des contributions et non par un financement volontaire.  Elle a constaté que depuis 2004, la part du budget régulier alloué aux activités pour appuyer le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) n’avait pas progressée et a affirmé que le développement de l’Afrique devait bénéficier, non seulement d’un soutien politique, mais également d’actions plus concrètes de la part du Secrétariat et de l'Assemblée générale. 


Mme SINIKKA KOSKI (Finlande) s’est félicitée, au nom de l’Union européenne, que la CEA ait déjà lancé la mise en œuvre des recommandations du BSCI, parvenant ainsi à des résultats initiaux concrets, notamment en ce qui concerne la gestion des connaissances.  Elle a aussi souligné les efforts du nouveau Secrétaire exécutif de la CEA afin de recentrer le mandat de la CEA et de ses bureaux régionaux.  Elle a estimé que les sociétés africaines bénéficieraient des synergies générées par des partenariats renforcés et une coopération sous-régionale plus active.  Elle a, en outre, affirmé que la restructuration du travail de la CEA exigerait des activités de suivi régulières et que ce processus devait s’inscrire dans une réflexion plus large sur la cohérence à l’échelle du système.  Enfin, elle s’est accordée avec l’avis du CCQAB selon lequel la CEA doit poursuivre ses efforts afin de définir plus clairement le rôle de ses bureaux sous-régionaux. 


Mme NONYE UDO (Nigéria), prenant la parole au nom du Groupe africain, a souligné le rôle important joué par la CEA en Afrique, dont une partie de son mandat consiste à promouvoir le développement économique et social, ce qui nécessite l’aide de bureaux sous-régionaux efficaces et bien équipés afin, notamment, de mener des actions de sensibilisation locales.  Elle a ensuite rappelé que le BSCI avait souligné tout un éventail de problèmes et de lacunes préoccupants, qu’il faut s’attacher immédiatement à résoudre.  Elle a déploré que les ressources correspondantes aux tâches de la CEA n’aient jamais été accordées, alors que certains bureaux n’avaient pas le degré d’intégration nécessaire, ni les infrastructures nécessaires.  Elle s’est donc félicitée que l’Assemblée générale ait agi immédiatement pour remédier aux lacunes signalées par le BSCI, estimant cependant que le rapport n’avait pas pleinement appliqué les directives de l’Assemblée pour amorcer le repositionnement de la CEA.  Elle a réclamé un plan d’action complet, ainsi que l’attribution de ressources suffisantes à la CEA et à ses bureaux sous-régionaux.  Le rapport aurait dû aborder tous les aspects de la question comme l’avait demandé l’Assemblée, mais ce n’est pas le cas, a-t-elle regretté, réclamant des explications.


Elle s’est ensuite félicitée que la CEA ait entamé son repositionnement, avec notamment, la réorientation des mandats de ses bureaux sous-régionaux afin d’éliminer les doublons.  Le rôle de ces bureaux est fortement tributaire du fait que la CEA soit un organe fort, a-t-elle indiqué, avant de se déclarer préoccupée parce que la résolution de certaines questions urgentes a été repoussée à 2008 et 2009, contrairement aux souhaits de l’Assemblée.  Elle a réclamé des explications sur ce report inacceptable, ainsi que sur la situation des postes vacants à la CEA et dans ses bureaux sous-régionaux, et elle s’est demandée comment les nouvelles stratégies définies pour 2006 et 2007 seraient mises en œuvre alors qu’aucune demande de ressources n’a été formulée devant l’Assemblée.  Enfin, elle a estimé que les propositions figurant dans le rapport du Secrétaire général étaient détaillées, mais qu’elles ne serviraient à rien si les ressources correspondantes n’y étaient pas attribuées.


M. FERNANDO DE OLIVEIRA SENA (Brésil), saluant le rapport du Secrétaire général sur le renforcement du rôle des bureaux sous-régionaux de la CEA, s’est toutefois inquiété que les ressources supplémentaires nécessaires à ce processus pour l’exercice biennal actuel, soient financées par le redéploiement de ressources en personnel et de ressources non-postes de la CEA.  Il a en effet constaté que la proposition du Secrétaire général suggérait que la réforme des bureaux se fasse « dans la mesure des ressources existantes » ou soit reportée au budget suivant.  Il a particulièrement souligné l’importance de fournir des ressources adéquates aux technologies de l’information et de la communication (TIC), affirmant que la taille du continent africain nécessitait un système efficace et intégré dans ce domaine pour relier tous les bureaux entre eux et à la CEA.  Il a, enfin, indiqué que les activités de mandat ne pouvaient être financées essentiellement par des fonds extrabudgétaires et devaient pourvoir compter sur un financement stable et prévisible.  Qualifiant les bureaux sous-régionaux de « bras opérationnels de la CEA », il a affirmé que ceux-ci aidaient les pays africains à relever les défis du développement économique et social et à mettre en œuvre les programmes du NEPAD.  Enfin, il a demandé que le Secrétaire général partage avec les autres commissions régionales les leçons et expériences tirées des réformes entreprises pour la CEA et ses bureaux sous-régionaux.


M. JOHN J. NG’ONGOLO (République-Unie de Tanzanie) s’est félicité du repositionnement des bureaux sous-régionaux.  La CEA doit devenir une institution plus orientée vers l’action et elle doit renforcer sa présence dans les communautés économiques régionales, a-t-il indiqué, avant de préciser que des accords allaient être signés entre la CEA et ces institutions.  Il s’est cependant déclaré surpris de constater que la Communauté d’Afrique de l’Est n’avait pas été identifiée en tant que telle et, il a demandé à la CEA de soutenir cette institution.


M. ANDREY V. KOVALENKO (Fédération de Russie), intervenant au titre des questions diverses, a évoqué la levée de l’immunité d’un inspecteur du Corps commun d’inspection (CCI) et d’un président du CCQAB.  Il a souhaité connaître le règlement de base régissant les levées d’immunité des personnalités élues de l’Organisation, en particulier, celles qui ne sont pas des fonctionnaires de l’Organisation.  Il apparaît que le Secrétaire général n’ait pas consulté l’Assemblée générale pour lever l’immunité de l’inspecteur du CCI, alors que les règles de l’Organisation le prévoient expressément.  Il semble cependant, que le Secrétaire général a agi ainsi après avoir reçu une demande spécifique liée à la confidentialité de l’enquête et, à la nécessité de ne pas entacher la bonne réputation de l’inspecteur en question, a-t-il constaté.  Cependant, il a déclaré ne pas comprendre pourquoi le processus de consultation de l’Assemblée n’avait pas été respecté concernant l’ancien président du CCQAB et il a souhaité savoir si les Nations Unies lui avaient fourni une assistance juridique, ainsi qu’à l’inspecteur du CCI.  Enfin, il a demandé s’il était envisageable de procéder à des levées d’immunité progressives.


En réponse aux questions soulevées par les représentants, M. ZADI a indiqué que la CEA avait fait un effort très important concernant la situation des postes vacants, dont le nombre a fortement diminué dans les bureaux sous-régionaux.  Il a estimé que d’ici peu, le taux de vacances serait à son plus bas niveau, depuis des années.  Il a suggéré que les autres questions soient abordées en consultations informelles.


Les représentantes du Nigéria et la représentante de l’Afrique du Sud ont demandé que le Secrétariat réponde aux interrogations des délégations concernant l’allocation de ressources adéquates et le report de certaines activités au projet de budget-programme pour 2008-2009.  Elles ont estimé que ces réponses devaient être apportées en séance officielle par le Bureau du budget. 


M. JOHN MOFFAT, de la Division de la planification des programmes et du budget, a indiqué que la demande de renforcement des bureaux sous-régionaux de la CEA était parvenue au Secrétariat entre deux exercices budgétaires.  Il a expliqué qu’on avait décidé de procéder à un redéploiement pour le budget actuel et, d’inscrire les ressources nécessaires dans le prochain budget, à la fois pour ce qui est des postes et des ressources non consacrées aux postes. 


Suite à cette intervention, la représentante de l’Afrique du Sud s’est toutefois demandée pourquoi cette même démarche n’était pas appliquée à d’autres questions dont est saisie l'Assemblée générale.  Elle a ainsi rappelé que la Cinquième Commission avait été saisie, la semaine dernière, d’une demande de près de cinq millions de dollars qui avait fait l’objet de prévisions révisées.  Pourquoi reporte-t-on des prises de décision sur l’Afrique jusqu’en décembre 2007, alors que, d’autres activités sont présentées sous forme révisée? s’est-elle interrogée. 


Documentation


Rapport du Secrétaire général sur le renforcement du rôle des bureaux sous-régionaux de la Commission économique pour l’Afrique (A/61/471)


Ce rapport présente un plan d’action complet pour le renforcement des bureaux sous-régionaux de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), fondé sur les recommandations* du Bureau des services de contrôle interne (BSCI). 


Le BSCI a estimé que ces bureaux jouent un rôle extrêmement important en tant qu’antennes sous-régionales.  Selon lui, il était nécessaire de renforcer leurs ressources opérationnelles, de mieux définir leur rôle et d’augmenter leur visibilité et leur rayon d’action afin, de s’assurer de l’efficacité de leurs actions.  En tout, le BSCI a formulé 14 recommandations. 


Le présent rapport fait donc état des mesures à prendre pour donner suite à ces recommandations.  Il suggère ainsi de créer un espace électronique pour le travail en réseau et la diffusion de l’information, de fixer des résultats conformes aux priorités sous-régionales, ou encore, d’améliorer la coordination entre le siège de la CEA et les bureaux sous-régionaux.  Entre autres propositions, le rapport recommande également, de renforcer les effectifs de ces bureaux et d’élaborer une stratégie de communication adaptée. 


Dans son propre rapportsur la question (A/61/544), le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) note que le plan d’action proposé est déjà en cours d’application et, que les activités qui y sont prévues sont réparties entre les exercices biennaux 2006-2007 et 2008-2009.  S’agissant du redéploiement de 30% du personnel de la CEA en faveur des bureaux sous-régionaux, le CCQAB demande que les progrès, dans la réalisation de cet objectif, fassent l’objet d’un suivi.  Le Comité consultatif se félicite des résultats obtenus en ce qui concerne les taux de vacance de postes, puisque ceux-ci sont passés de plus de 20% et 6% respectivement en 2003, pour les administrateurs et les agents des services généraux, à 7,2% et 0%.


En outre, le CCQAB se félicite des efforts qu’ont fait la Commission et ses dirigeants pour donner suite aux recommandations du BSCI ainsi qu’aux conclusions de leur propre étude sur le repositionnement de la CEA.  Toutefois, il estime que l’analyse du BSCI, l’étude d’ensemble du Secrétaire exécutif sur le repositionnement de la Commission, et la politique actuelle qui consiste à privilégier les activités opérationnelles sur les travaux d’analyse, soulèvent des questions fondamentales au sujet du rôle respectif du siège de la Commission et des bureaux sous-régionaux.  Le Comité consultatif invite donc instamment la CEA à continuer d’examiner et de définir le rôle de ses bureaux sous-régionaux, de manière à créer des synergies et à utiliser, au mieux, les ressources existantes en assurant un meilleur équilibre entre le siège et les bureaux sous-régionaux.


Notant que les estimations concernant les ressources supplémentaires nécessaires sont préliminaires, le CCQAB demande par ailleurs, que le projet de budget pour l’exercice biennal 2008-2009 présente clairement les liens entre les ressources financières ou humaines demandées et les activités prescrites.  Des justifications complètes devront être apportées à l’appui du nombre de postes demandés et de la classe des postes.


Enfin, le CCQAB suggère à l’Assemblée générale de prendre note des mesures déjà prises pour donner suite aux recommandations du BSCI, sans préjudice des recommandations que le Comité consultatif pourrait faire au sujet des ressources qui seront proposées et de la réorganisation qui sera envisagée dans le projet de budget de la CEA pour l’exercice biennal » 2008-2009.


*Voir document A/60/120


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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