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SG/T/2462

ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AU PORTUGAL DU 11 AU 13 OCTOBRE 2005

14/10/2005
Secrétaire généralSG/T/2462
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ACTIVITÉS DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AU PORTUGAL DU 11 AU 13 OCTOBRE 2005


(Adapté de l’anglais)


Après son arrivée à Lisbonne mardi 11 octobre dans l’après-midi, le Secrétaire général de l’ONU,  Kofi Annan, a rencontré le Ministre portugais des affaires étrangères, Diogo Freitas do Amaral.


Avec son épouse Nane, le Secrétaire général a commencé son séjour par une visite du Musée de la Fondation Gulbenkian.  Ils se sont ensuite rendus au Palais présidentiel, accueillis par le Présiden Jorge Sampaio.


C’est au Palais d’Ajuda, à Lisbonne, que le Secrétaire général a ensuite reçu une médaille de l’Ordre de la liberté (Grande colar da Ordem da liberdade), généralement réservée aux chefs d’État.  Dans son discours, le Président a rendu hommage au Secrétaire général, en rappelant en particulier son rôle essentiel dans le processus d’accession à l’indépendance du Timor-Leste.  « Je suis ému de recevoir cet Ordre.  Je sais que c’est un honneur exceptionnel –un symbole de poursuite de liberté si profondément gravé dans l’esprit du peuple portugais », a déclaré le Secrétaire général en recevant la médaille.  « Je l’accepte en tant que témoignage des liens étroits entre le Portugal et les Nations Unies » (voir notre communiqué de presse SG/SM/10157).  Kofi Annan et son épouse étaient ensuite les hôtes d’un dîner  offert en l’honneur du Secrétaire général par le Président et la Première Dame du Portugal.


Le Secrétaire général a entamé sa journée de mercredi par une réunion avec son Haut Représentant pour les élections en Côte d’Ivoire, Antonio Monteiro.  Il s’est ensuite vu attribuer, à titre honorifique, un diplôme de droit par l’Université Nouvelle de Lisbonne où il a évoqué, devant les étudiants et les membres de la faculté de droit, les contributions significatives du Sommet mondial à la promotion des droits de l’homme et de l’état de droit.  Le Sommet a surtout franchi une étape historique sur la question de la « responsabilité de protéger », a-t-il indiqué, en définissant celle-ci en fonction des différents devoirs qu’elle engendre.


Le Secrétaire général s’est ensuite entretenu avec le Premier Ministre portugais, José Sócrates, pour aborder des sujets tels que la réforme de l’ONU, la participation du Portugal aux opérations de maintien de la paix, le Timor-Leste, l’assistance et le développement économique, en particulier au Mozambique, en Angola et en Guinée-Bissau.


Cette réunion a été suivie d’un déjeuner de travail avec le Ministre des affaires étrangères, Diogo Freitas do Amaral.  Lors d’une conférence de presse donnée conjointement avec M. Freitas do Amaral, il a été demandé au Secrétaire général quel avait été le défi le plus redoutable qu’il avait eu à relever au cours de son mandat.  Celui-ci a répondu qu’il s’agissait de l’Iraq et plus largement de la question sous-jacente du désarmement qui avait conduit à la guerre.  Pour répondre à une question sur son programme à venir, Kofi Annan a indiqué qu’au cours des 15 prochains mois il allait se concentrer sur la réforme de l’ONU, notamment la création de la Commission de consolidation de la paix et du Conseil des droits de l’homme, ainsi que sur l’élimination de la pauvreté et la lutte contre le VIH/sida.


Dans l’après-midi, le Secrétaire général a visité le monastère de Batalha où, avec le Président Sampaio, il a participé à une cérémonie de dépôt de gerbe au Monument du soldat inconnu.  Il avait auparavant passé en revue une garde d’honneur sur un site du patrimoine mondial datant du XVe siècle.


Au cours de la soirée, il a rencontré le dirigeant du parti d’opposition social-démocrate, Luís Marques Mendes, ainsi que l’ancien Président portugais, Mario Soares.


Jeudi 13 octobre, le Secrétaire général a quitté Lisbonne pour se rendre à Salamanque, en Espagne.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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