SG/SM/10087

JE VOUS INVITE À PRIER POUR QUE LES GOUVERNEMENTS DU MONDE ENTIER AIENT LA SAGESSE DE METTRE L’HUMANITÉ SUR LA VOIE D’UN AVENIR MEILLEUR, DÉCLARE KOFI ANNAN À L’ÉGLISE DE LA SAINTE-FAMILLE

12/09/2005
Secrétaire généralSG/SM/10087
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

JE VOUS INVITE À PRIER POUR QUE LES GOUVERNEMENTS DU MONDE ENTIER AIENT LA SAGESSE DE METTRE L’HUMANITÉ SUR LA VOIE D’UN AVENIR MEILLEUR, DÉCLARE KOFI ANNAN À L’ÉGLISE DE LA SAINTE-FAMILLE


Vous trouverez ci-après le texte de l’allocution du Secrétaire general de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’église de la Sainte-Famille, à New York, le 12 septembre:


Permettez-moi tout d’abord de remercier sincèrement la paroisse de l’église de la Sainte-Famille d’organiser cet office.  Chaque année, la communauté des Nations Unies trouve un grand réconfort à se réunir ici.  Nous sortons fortifiés de ces moments de recueillement, qui raniment notre sentiment d’avoir une mission et des buts communs. 


Cette semaine, il est particulièrement important qu’il en soit ainsi.  Important non seulement pour l’ONU, mais pour l’ensemble de la communauté mondiale. 


Le Sommet mondial de 2005, qui s’ouvrira après-demain, sera l’occasion d’attaquer de front certains des plus grands problèmes de notre temps.  Ce sera aussi l’occasion de voir si nous sommes prêts à agir en fonction de ce que nous savons: que le développement, la sécurité et les droits de l’homme ne sont pas que des fins en eux-mêmes, mais qu’ils se renforcent les uns les autres et dépendent les uns des autres; que, dans un monde où tout se tient, il n’y aura pas de sécurité sans développement, ni de développement sans sécurité, et il n’y aura ni sécurité ni développement si les droits de l’homme sont bafoués; et que, pour qu’il y ait des progrès sur ces trois fronts, l’Organisation des Nations Unies, qui parle au nom de l’humanité tout entière, doit être renforcée. 


Nous savons que les négociations de ce type sont toujours difficiles.  Mais quels que soient les résultats obtenus – ou non – au cours des prochains jours, il ne faudrait pas s’imaginer qu’il s’agisse d’un aboutissement.  Ce sera plutôt un point de départ.  À partir de là, nous devrons mettre en œuvre les décisions prises, continuer à dialoguer pour nous mettre d’accord sur les questions non réglées, et entretenir la dynamique sur un plan comme sur l’autre.


Pour nous préparer à cette tâche, tirons inspiration des vitraux qui nous entourent.  Les mots que nous y voyons appartiennent à un langage qui transcende toutes les frontières, qu’aucun document ne saurait contenir, et que toutes les nations comprennent : le langage universel de l’espérance.  Certains de ces mots, tels qu’« espoir » et « esperanza », apparaissent dans une mosaïque de couleur et de lumière. 


C’est dans ce langage que je vous invite à formuler vos prières.


Je vous invite à prier pour que les gouvernants du monde entier, quand ils se réuniront cette semaine, aient la sagesse de mettre l’humanité sur la voie d’un avenir meilleur, plus sûr et plus sain.  Et pour que nous parvenions, quelles que soient les difficultés que rencontre l’ONU, à faire de cette organisation indispensable un instrument aussi efficace que possible, pour le bien des peuples qu’elle a vocation de servir.

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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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