MESSAGE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

MESSAGE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Vous trouverez ci-après le message de M. Jean Ping (Gabon), Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai:

Cette année, nous célébrons la 15^ème Journée mondiale de la liberté de la presse qui a pour thème « Médias et bonne gouvernance ».  La commémoration annuelle de la liberté de la presse est un moment important pour les professionnels des médias qui, pour beaucoup d’entre eux, payent un lourd tribut dans l’exercice quotidien de leur métier.  Pour la seule année 2004, 53 journalistes ont été tués, 1 146 ont été agressés, et plus de 600 médias ont été censurés dans le monde.

Mais cette Journée est aussi une occasion unique pour rappeler à la communauté internationale que la liberté de la presse et la liberté d’expression constituent des droits fondamentaux, énoncés par la Déclaration universelle des droits de l’homme et soutenus par la Charte des Nations Unies.

Les professionnels de médias libres et pluralistes ne sont pas seulement des porteurs de nouvelles, bonnes ou mauvaises, ils participent également à la diffusion des valeurs communes qui fondent et animent la vie en société.

Le thème de cette année vient souligner l’importance de la responsabilité des journalistes qui ont un rôle important à jouer dans la promotion de la bonne gouvernance en temps qu’élément de essentiel du maintien de la paix et de la sécurité collective, ainsi que de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement, en particulier la lutte contre la pauvreté.

Les États Membres de l’Organisation des Nations Unies doivent donc travailler à garantir la liberté de la presse, y compris dans les zones de conflits, si nous voulons que la presse assume sa mission avec responsabilité et professionnalisme.

Dans un monde de plus en plus interdépendant, le prochain Sommet mondial sur la société de l’information, qui doit se tenir à Tunis en novembre 2005, sera sans doute encore une occasion pour la communauté internationale de rappeler son engagement en faveur d’une presse plus libre et plus responsable.

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