LES FEMMES DE WALL STREET ET LES NATIONS UNIES SE PENCHENT ENSEMBLE SUR LE MICROCRÉDIT
Communiqué de presse ECO/88 |
LES FEMMES DE WALL STREET ET LES NATIONS UNIES SE PENCHENT ENSEMBLE SUR LE MICROCRÉDIT
(Adapté de l’anglais)
NATIONS UNIES, 10 juin –- Des professionnels du monde de la finance et les Nations Unies ont discuté ensemble aujourd’hui sur la façon dont le secteur en expansion de la microfinance pouvait bénéficier des compétences de Wall Street.
Impliqués dans l’Année internationale du microcrédit, les professionnels de Wall Street se sont penchés sur leur rôle dans l’accès aux services financiers de nombreux pauvres et personnes à faibles revenus à travers le monde.
Dans son discours d’ouverture, Mme Nane Annan, épouse du Secrétaire général Kofi Annan, a fait état devant les participants de ses expériences personnelles résultant de ses rencontres avec des femmes qui ont bénéficié de la microfinance.
« L’Année du microcrédit est une chance pour mettre l’accent sur ce que les femmes vivant dans la pauvreté peuvent faire lorsqu’une chance leur est donnée, ainsi que sur les rôles importants que jouent dans leur vie l’accès au microcrédit, à l’épargne et aux autres services financiers », a-t-elle déclaré.
« Nous sommes au tout début des relations entre le monde de la microfinance et le secteur financier traditionnel », a souligné de son côté Jack Lowe, administrateur de BlueOrchard Finance. « Le défi est de s’assurer que le capital privé accompagne l’évolution de la microfinance, et de le faire en pleine confiance et en contribuant réellement au monde en développement. »
« La microfinance n’est pas la charité », a estimé Maria Otero, Présidente et Administratrice d’ACCION International. « L’un des piliers de notre travail, a-t-elle ajouté, a été d’établir une connexion entre les institutions qui prêtent aux pauvres et les marchés de capitaux internationaux. »
Selon David Satterwaite, Administrateur de Prisma Microfinance, « pour que les institutions de la microfinance deviennent une solution durable au problème de la pauvreté mondiale, elles doivent adopter des stratégies financières utilisées à Wall Street ». « Vu le potentiel de retour, nous nous attendons à ce que les investisseurs commencent à considérer la microfinance comme un actif financier viable. »
L’événement était coorganisé par le Fonds d'équipement des Nations Unies, la Financial Women’s Association, la Women Advancing Microfinance, la Women’s Association of venture Equity, la Women’s Bond Club of New York and 85 Broads.
Ce sont surtout les femmes, qui représentent 70% des pauvres à travers le monde, qui bénéficient du microcrédit. L’Année internationale du microcrédit 2005 a réussi à recueillir un soutien très étendu, avec près de la moitié des pays activement engagés.