DSG/SM/273-SC/8539-WOM/1523

L’ONU DOIT NOMMER DAVANTAGE DE FEMMES À DES POSTES DE NIVEAU ÉLEVÉ DANS LES OPÉRATIONS DE PAIX, AFFIRME LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ

28/10/2005
Vice-Secrétaire généraleDSG/SM/273
SC/8539
WOM/1523
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

L’ONU DOIT NOMMER DAVANTAGE DE FEMMES À DES POSTES DE NIVEAU ÉLEVÉ DANS LES OPÉRATIONS DE PAIX, AFFIRME LA VICE-SECRÉTAIRE GÉNÉRALE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ


Louise Fréchette exhorte les États Membres à présenter des candidates compétentes


Vous trouverez ci-après le texte intégral de l’allocution prononcée par la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Louise Fréchette, à la séance du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité, le 27 octobre:


Je voudrais tout d’abord vous remercier, Monsieur le Président, d’avoir convoqué la présente séance publique pour marquer le cinquième anniversaire de la résolution 1325 (2000) et de la consacrer à la question de la participation des femmes aux processus de paix.


Le principe de la participation des femmes est au coeur de la résolution 1325 (2000).  Dans ce document historique, il est demandé instamment aux États Membres de faire en sorte que les femmes soient davantage représentées à tous les niveaux de prise de décisions.


La prise de conscience et la reconnaissance de cette question ont pris une ampleur croissante ces dernières années, tant dans les sociétés touchées par les conflits qu’au sein de la communauté internationale.


Pourtant, cinq années après l’adoption de la résolution 1325 (2000), dans la plupart des régions du monde – et en particulier dans celles où sévissent des conflits armés – les femmes ne sont pas représentées comme elles devraient l’être à la table des négociations, à la table du gouvernement ou à la table de conférence.  À l’évidence, les gouvernements doivent redoubler d’efforts. 


Et, à l’ONU, nous devons faire de même.  Nous devons nommer un plus grand nombre de femmes à des postes de niveau élevé dans les opérations de paix et, à cet égard, nous devons être plus actifs.  Mais nous comptons également sur les États Membres pour qu’ils nous présentent des candidates compétentes. 


Nous devons élaborer une approche plus systématique de consultations des femmes dans les premières phases d’un processus de paix, notamment dans le cadre de discussions sur l’élaboration de la constitution, la réforme judiciaire et la réconciliation.


Et nous devons être extrêmement vigilants afin de prévenir de nouveaux cas d’exploitation et de violences sexuelles de la part de membres du personnel et de Casques bleus de l’ONU, incidents qui ont énormément nui à la réputation de nos opérations de paix et infligé de lourdes blessures aux personnes mêmes que nous nous efforçons d’aider.


Le Conseil entendra tout à l’heure une déclaration de M. Jean-Marie Guéhenno, qui fera le point des progrès accomplis par le Département des opérations de maintien de la paix dans l’application de la résolution 1325 (2000).  Les membres entendront également une déclaration de Mme Rachel Mayanja, Conseillère spéciale du Secrétaire général pour la parité des sexes et la promotion de la femme, sur le rapport du Secrétaire général en date du 10 octobre sur les femmes, la paix et la sécurité (S/2005/636), dans lequel figure un plan d’action à l’échelle du système des Nations Unies en vue d’appliquer la résolution.  En outre, le Conseil entendra une déclaration de Mme Noeleen Heyzer, Directrice exécutive du Fonds de développement des Nations Unies pour la femme.


Le Secrétariat attend avec intérêt les conseils et l’appui pratique du Conseil de sécurité afin de mettre en oeuvre les initiatives concernant l’application de la résolution 1325 (2000), de trouver de meilleurs moyens d’autonomiser les femmes, de mettre en commun les pratiques optimales et de renforcer le rôle des femmes à tous les niveaux de prise de décisions.


J’espère que ce débat contribuera à faire avancer ce processus.  C’est dans cet esprit que je souhaite aux membres du Conseil une séance très fructueuse.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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