LE RAPPORT DE L’ORGANE INTERNATIONAL DE CONTROLE DES STUPEFIANTS MET L’ACCENT SUR LES LIENS ENTRE ABUS DE DROGUES, CRIME ET VIOLENCE AU NIVEAU DES COMMUNAUTES LOCALES

LE RAPPORT DE L’ORGANE INTERNATIONAL DE CONTROLE DES STUPEFIANTS MET L’ACCENT SUR LES LIENS ENTRE ABUS DE DROGUES, CRIME ET VIOLENCE AU NIVEAU DES COMMUNAUTES LOCALES

(Adapté de l’anglais)

VIENNE, le 3 mars 2004 (Service de l'information de l'ONU) –- L’impact de l’abus de drogues sur le crime et la violence au niveau communautaire est au centre du rapport 2003 de l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS).  Au microniveau, précise le Président de l’OICS, M. Philip O. Emafo, l’abus de drogues est souvent lié à un comportement antisocial comme la délinquance, le crime et la violence, avec des conséquences négatives pour les individus, les familles et les voisins.  Bien que le rapport démontre des liens entre l’abus de certaines drogues et la violence et le crime, l’OICS souligne qu’il est difficile et maladroit de suggérer un lien de cause à effet direct entre violence et ingestion de drogues illicites. 

L’OICS invite les Etats à mettre en œuvre des politiques globales de réduction de la demande de drogues, en accordant une attention particulière à la prévention de l’abus, ainsi qu’à une série de mesures d’ordre social et économique, de détection et de répression.  Il demande aux gouvernements qui ont l’intention d’incorporer des mesures de réduction des risques dans leurs stratégies de réduction de la demande d’évaluer soigneusement l’impact général de ces mesures, qui peuvent être utiles à une réponse ou à une communauté locale mais néfastes aux plans national et international.  L’OICS se dit préoccupé de l’existence de salles d’injection, où les toxicomanes peuvent s’injecter des drogues obtenues illicitement, salles dont l’existence constitue une violation des dispositions des conventions internationales relatives au contrôle des drogues.  

S’agissant du problème du cybertrafic de drogues, le rapport souligne la nécessité de prendre des mesures plus énergiques contre le trafic illicite et le détournement de produits pharmaceutiques contenant des stupéfiants ou des substances psychotropes par le biais d’internet.  Le rapport regrette l’insuffisance des stupéfiants essentiels pour traiter la douleur dans de nombreux pays et invite les gouvernements à procéder à un contrôle rigoureux des produits chimiques pour lutter contre le fléau des drogues de synthèse.  Dans l’aperçu qu’il livre de la situation dans les différentes régions, il insiste notamment  sur les liens entre l’insécurité et les drogues en Afghanistan, mais aussi en Afrique et tout particulièrement en République centrafricaine, en Côte d’Ivoire et au Libéria.  Il présente également un aperçu de la situation en Amérique du Sud, en Europe et en Asie. 

Pour plus d’information veuillez contacter l’OICS, tél: 00-43-1-26060; site internet: www.incb.org; ou l’UNIS au tél: 00-43-1-26060-4666; site internet: www.unis.univienna.org.

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