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SG/SM/9384 - REC/168

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DIT QUE LE PROGRAMME DU CAIRE POUR LES QUESTIONS DE POPULATION CONSTITUE UN « SCHÉMA CONCRET » POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ

09/07/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9384
REC/168


LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DIT QUE LE PROGRAMME DU CAIRE POUR LES QUESTIONS DE POPULATION CONSTITUE UN « SCHÉMA CONCRET » POUR LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ


On trouvera ci-après le texte du message que le Secrétaire général a adressé à la réunion du Comité spécial sur la population et le développement de la Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) et dont José Luis Machinea, Secrétaire exécutif de la CEPALC, a donné lecture à San Juan, le 29 juin:


C’est avec grand plaisir que je salue la Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes et ses États membres.  Je tiens à remercier la Commission d’avoir organisé cette importante réunion du Comité spécial sur la population et le développement.  Je remercie également le Gouvernement et le peuple portoricains d’avoir bien voulu accueillir cette manifestation, et je rends hommage au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) dont les interventions décisives et sans égales aident le monde à répondre à des questions d’une importance vitale dans les domaines de la population et de la santé en matière de procréation.


Quand on parle de population, on a beau brossé des statistiques, on parle en fait et avant tout d’êtres humains –hommes et femmes– et de leur droit légitime au développement et à une vie décente indépendamment du lieu de leur naissance.  C’est précisément la raison pour laquelle le Programme d’action adopté à la Conférence internationale sur la population et le développement met autant l’accent sur les droits de l’homme.


Au cours des 10 années qui se sont écoulées depuis la Conférence, la région de la CEPALC a pris des dispositions importantes en vue d’intégrer les objectifs du programme du Caire dans les stratégies de développement nationales et les politiques gouvernementales.  Les gouvernements et leurs partenaires ont également beaucoup fait en vue d’élargir l’accès aux services de santé en matière de procréation, qui jouent un rôle fondamental dans la réduction des taux de mortalité infantile et maternelle et la lutte contre la pauvreté en général.


Mais on peut et on doit aller beaucoup plus loin.  La région doit faire davantage pour assurer l’accès de tous à l’éducation et à la santé, y compris la santé en matière de procréation et la planification familiale.  Elle devrait également lutter plus résolument en faveur des droits des femmes.  L’égalité des chances devrait être une réalité pour chaque femme et chaque fille, qui devrait en outre être à l’abri de la discrimination et de la violence.  Garantir ces droits serait extrêmement bénéfique, non seulement pour chaque femme et chaque fille mais également pour les familles et pour la collectivité.


La mise en oeuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement revêt une importance cruciale pour la réalisation des Objectifs du Millénaire.  Je demande instamment à tous les États membres de la CEPALC de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour continuer d’appliquer ces schémas concrets de lutte contre la pauvreté et de promotion du développement durable.  Le prix de l’inaction serait tellement élevé –en termes de vies humaines, de propagation du sida, de persistance des inégalités sociales, ethniques et sexuelles– qu’on ne peut pas envisager de ne rien faire.


Les populations attendent de nous tous –gouvernements et organisations intergouvernementales– que nous nous hâtions davantage.  Ne les décevons pas.  Je vous remercie de votre dévouement et de votre soutien, et je vous souhaite tout le succès possible dans vos travaux.


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