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SG/SM/9297

LE PRÉSIDENT ROOSEVELT EST UNE SOURCE PERMANENTE D’INSPIRATION, DÉCLARE KOFI ANNAN, À L’OCCASION DE LA REMISE DU PRIX DES QUATRES LIBERTÉS

10/05/2004
Communiqué de presse
SG/SM/9297


LE PRÉSIDENT ROOSEVELT EST UNE SOURCE PERMANENTE D’INSPIRATION, DÉCLARE KOFI ANNAN, À L’OCCASION DE LA REMISE DU PRIX DES QUATRES LIBERTÉS


Vous trouverez ci-après le texte du message vidéo du Secrétaire général à l’occasion de la remise du prix des Quatre libertés le 8 mai, à Middleburg (Pays-Bas):


Je suis véritablement navré de ne pas pouvoir être parmi vous aujourd’hui. Le prix des Quatre libertés est un très grand honneur qui a pour moi une signification toute particulière en raison de son lien avec Franklin et Eleanor Roosevelt.


Le Président Roosevelt est un héros et une source permanente d’inspiration pour nous qui travaillons à l’ONU.


L’Organisation a eu de nombreux fondateurs mais c’est lui, sans conteste, qui prédomine.


C’est lui qui, au plus fort du combat épique contre la barbarie et l’agression nazies, a déclaré que ni l’Amérique ni le monde ne devraient plus jamais connaître un tel conflit.


C’est lui qui s’est promis d’édifier un système permanent de sécurité mondiale qui, à l’avenir, étoufferait toute velléité d’agression avant qu’elle ne soit plus maîtrisable.


Il a compris qu’il allait dans le sens des intérêts des États-Unis de lier les autres grandes puissances dans un système de sécurité collective qui serve, comme il est énoncé dans la Charte, « à préserver les générations futures du fléau de la guerre ».


Il est regrettable qu’il n’ait pas vécu pour assister à la naissance de l’Organisation. Mais avant de disparaître, il avait rallié à ses vues les autres dirigeants mondiaux.


Ce qui est non moins important, il avait aussi convaincu ses concitoyens, tant républicains que démocrates. Depuis lors, les présidents des États-Unis appartenant à l’un ou à l’autre parti ont œuvré de concert avec les autres pays, dans le cadre des Nations Unies et en dehors, à des réalisations importantes pour l’Amérique comme pour le monde. L’ONU n’est pas et ne devrait jamais être l’enjeu d’une politique partisane dans aucun de ses États Membres.


Nous ne saurions oublier non plus l’insigne contribution d’Eleanor Roosevelt à la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui a présidé à l’autre grande destinée de l’ONU, celle de constituer la tribune chargée de fixer des normes et des principes à l’échelle mondiale.


Les Quatre libertés proclamées par le Président Roosevelt sont au cœur même de cette déclaration, tout comme elles sont au centre de la Charte des Nations Unies.


Leur importance pour la démocratie, et pour le monde en général, ne saurait être niée.


Une fois encore, je vous remercie de ce grand honneur et je remercie Sa Majesté la Reine Beatrix d’honorer la cérémonie de sa présence.


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