KOFI ANNAN INVITE LES GOUVERNEMENTS, LE SECTEUR PRIVÉ, LA SOCIÉTÉ CIVILE ET L’ONU À MAINTENIR L’ENGAGEMENT DE RÉDUIRE LA FRACTURE NUMÉRIQUE ENTRE LES PAYS RICHES ET LES PAYS PAUVRES
Communiqué de presse SG/SM/9294 OBV/1412 PI/1578 |
KOFI ANNAN INVITE LES GOUVERNEMENTS, LE SECTEUR PRIVÉ, LA SOCIÉTÉ CIVILE ET L’ONU À MAINTENIR L’ENGAGEMENT DE RÉDUIRE LA FRACTURE NUMÉRIQUE ENTRE LES PAYS RICHES ET LES PAYS PAUVRES
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, à l’occasion de la Journée mondiale des télécommunications, le 17 mai:
Cela fera 160 ans la semaine prochaine que Samuel Morse a télégraphié un message pour la première fois, grâce à une simple série de points et de traits, donnant ainsi naissance à l’âge des télécommunications. En une décennie, le télégraphe est ensuite devenu un service public courant.
Aujourd’hui, nombreux sont celles et ceux qui ne pourraient concevoir leur vie quotidienne sans les technologies de l’information et des communications (TIC), sans cesse plus sophistiquées, qu’il s’agisse de la télévision, de la radio, du téléphone portable ou d’Internet. Et pourtant, dans les pays les plus pauvres du monde, des millions de personnes subissent les répercussions d’une « fracture numérique » qui les prive des avantages que présentent les TIC.
Cette année, la Journée mondiale des télécommunications a pour thème « TIC : Ouvrir la voie au développement durable », ce qui nous rappelle que ces technologies jouent un rôle crucial dans le progrès économique. Mettre des technologies abordables à la disposition des collectivités locales peut contribuer efficacement au changement, sur les plans tant social que matériel. L’accès à l’information et au savoir-faire technologique est indispensable si le monde entend venir à bout de la faim, protéger l’environnement et réaliser les autres objectifs du Millénaire pour le développement arrêtés par les chefs d’État et de gouvernement lors du Sommet du Millénaire des Nations Unies, en 2000. Toutefois, pour tirer parti de ce potentiel, il nous faut forger des partenariats internationaux pour le développement entre les gouvernements, le secteur privé, la société civile et le système des Nations Unies.
En décembre dernier, lors de la première phase du Sommet mondial sur la société de l’information, à Genève, les dirigeants ont présenté une vision commune des moyens qui permettront au monde de réduire la fracture numérique, en termes de contenu et d’infrastructures physiques. Cette rencontre mondiale était la première en son genre et j’ai été encouragé par les initiatives novatrices mises en avant et le fort engagement manifesté en faveur de la lutte contre les handicaps qui désavantagent tant d’êtres humains dans le monde. J’invite instamment les États Membres et toutes les autres parties prenantes à maintenir cet engagement, au moment où nous nous préparons pour la deuxième phase du Sommet, qui aura lieu l’année prochaine, à Tunis.
À l’occasion de cette Journée mondiale des télécommunications, prenons la ferme résolution de tout faire pour ouvrir la voie à un âge des télécommunications qui soit véritablement libre, non sélectif et prospère.
* *** *