DÉCLARATION À LA PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA SITUATION ENTRE L’ÉTHIOPIE ET L’ÉRITHRÉE
Communiqué de presse SC/8150 AFR/995 |
DÉCLARATION À LA PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA SITUATION ENTRE L’ÉTHIOPIE ET L’ÉRITHRÉE
Vous trouverez ci-dessous la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité, Minhea Ioan Motoc (Roumanie), sur la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée:
Les membres du Conseil ont entendu un exposé sur la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée et les activités de la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE). Ils ont réaffirmé leur entier appui aux travaux de la Mission.
Les membres du Conseil se sont déclarés satisfaits du fait que certaines des restrictions imposées à la liberté de mouvement de la MINUEE avaient récemment été levées, mais ont souligné que plusieurs autres questions en suspens, telles que celle des vols directs entre Addis et Asmara, n’avaient toujours pas été réglées, ce qui se traduisait par des coûts supplémentaires considérables. Ils ont demandé aux deux parties de continuer à coopérer de manière constructive avec la MINUEE afin de maintenir la stabilité et d’éviter les incidents dans la zone frontalière. Les membres du Conseil se sont également félicités des efforts menés par la MINUEE pour rationaliser ses opérations.
Les membres du Conseil se sont félicités de la récente visite effectuée par le Secrétaire général dans les deux capitales et ont exprimé l’espoir que ses réunions avec le Président Isaias et le Premier Ministre Meles donneraient une nouvelle impulsion à l’instauration d’une coopération active et constructive entre les deux parties et l’Envoyé spécial du Secrétaire général. Ils ont demandé aux parties de mettre en œuvre rapidement la décision de la Commission du tracé de la frontière et de renforcer leur coopération avec l’Envoyé spécial afin de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix. Ils ont également demandé aux parties de redoubler d’efforts pour trouver une solution politique efficace et mutuellement acceptable aux problèmes restants.
Les membres du Conseil ont rappelé l’engagement que les deux parties avaient pris dans le cadre de l’Accord d’Alger de régler leurs différends par des voies pacifiques et de coopérer pleinement et promptement avec la Commission du tracé de la frontière.
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