En cours au Siège de l'ONU

Note No. 5902

LANCEMENT DU RAPPORT ANNUEL DU BUREAU DES SERVICES DE CONTRÔLE INTERNE DE L’ONU

27/10/2004
Communiqué de presse
Note No. 5902


Note aux correspondants                                    


LANCEMENT DU RAPPORT ANNUEL DU BUREAU DES SERVICES DE CONTRÔLE INTERNE DE L’ONU


Le BSCI poursuit l’autoévaluation de ses services

pour aider l’Assemblée générale dans son bilan quinquennal du Bureau


(Adapté de l’Anglais)


Selon le rapport rendu public aujourd’hui, on constate un fort impact du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) sur l’efficacité et la qualité de gestion de l’Organisation au cours des 12 derniers mois.  À titre d’exemple, le Bureau a identifié des redressements et des économies potentielles pour l’Organisation de plus de 16 millions de dollars qui s’ajoutent aux près de 27 millions de dollars déjà économisés après l’application des recommandations formulées par le BSCI pendant la période considérée et d’autres périodes.


Le rapport est articulé autour des domaines à haut risque, de façon à hiérarchiser et à rationaliser l’allocation des ressources.  Les secteurs qui exposent l’ONU aux risques les plus grands sont notamment la sécurité, l’acquisition de matériel et les opérations de maintien de la paix.  Il apparaît que le BSCI a étudié les risques qui accompagnent la sécurité du personnel et des installations des Nations Unies dans 20 opérations de maintien de la paix et missions politiques dans le monde, émettant des recommandations majeures pour l’amélioration de la sécurité du personnel.  Dans le cadre d’un audit de gestion et d’utilisation des fonds au cours de la période 2002-2003 tendant au renforcement de la sécurité des locaux des Nations Unies, le BSCI a identifié des retards dans les projets au Siège et des augmentations de coût.


« Je me félicite des changements qui se sont produits en quatre ans et demi et des mesures que le Bureau a prises pour s’acquitter de son mandat », a indiqué M. Dileep Nair, Secrétaire général adjoint aux services de contrôle interne.  « L’adoption d’un cadre de gestion des risques revêt à mes yeux une grande importance », a-t-il ajouté.  Le BSCI combine les connaissances et les compétences des personnels de contrôle, d’inspection, d’évaluation et de conseil de gestion, afin d’examiner les problèmes et les défis susceptibles de compromettre les activités et la réputation de l’Organisation.


Pour aider l’Assemblée générale dans son examen quinquennal du Bureau, le BSCI a poursuivi l’autoévaluation de ses services.  La conclusion de l’évaluation est que l’autonomie dont jouit le Bureau sur le plan opérationnel, qu’il s’agisse des procédures d’établissement de rapports ou de la gestion de ses ressources, lui a permis de s’acquitter efficacement de ses fonctions.  « Cela est conforme aux normes d’audit internationales et correspond à la pratique en vigueur dans le secteur privé », note M. Nair.


Cette année, dans le cadre de l’Initiative d’intégrité organisationnelle lancée conjointement par le Bureau et d’autres services des Nations Unies, le BSCI a parrainé un sondage auprès du personnel des Nations Unies sur la perception de l’intégrité au Secrétariat.  L’initiative, qui vise à renforcer l’intégrité et l’éthique professionnelle au sein de l’ONU, a été coordonnée par le Bureau de la Vice-Secrétaire générale.


Le BSCI a formulé plus de 1 500 recommandations pour améliorer la productivité et déterminer les responsabilités pour fraude, gaspillage et abus.  La moitié de ces recommandations a déjà été suivie par les Départements et les Services de l’Organisation.  L’identification des économies potentielles suggère qu’une bonne gestion et des mécanismes de contrôle permettent de réaliser des gains en terme de réduction de coûts pour l’ONU.


Pour plus d’information sur le mandat et les activités du BSCI, veuillez consulter le site http://www.un.org/depts/oios/index.html ou contacter Helene Thorup-Hayes au (212) 963 5241.


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