TABLE RONDE SUR LE VIH/SIDA DANS LES PRISONS EN MARGE DE LA COMMISSION POUR LA PRÉVENTION DU CRIME ET LA JUSTICE PÉNALE
Communiqué de presse AIDS/74 SOC/CP/303 |
TABLE RONDE SUR LE VIH/SIDA DANS LES PRISONS EN MARGE DE LA COMMISSION POUR LA PRÉVENTION DU CRIME ET LA JUSTICE PÉNALE
(Adapté de l’anglais)
VIENNE, 17 mai (Service d’information des Nations Unies) – La propagation rapide du VIH/sida dans les prisons et les moyens pratiques pour tenter de l’enrayer ont constitué, aujourd’hui à Vienne, le sujet d’une table ronde de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à laquelle participaient des experts internationaux de haut niveau.
Cette table ronde avait lieu en marge de la treizième session de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale qui se déroule actuellement à Vienne, et devant laquelle l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le VIH/sida en Russie et en Asie centrale, Lars Kallings, a prononcé ce matin un discours.
Des preuves évidentes montrent que les taux d’infection du VIH/sida parmi la population carcérale de certains pays sont beaucoup plus importants que dans les autres secteurs de la société. Ces taux atteignent jusqu’à 20% en Europe et plus de 50% dans certains pays en développement. La surpopulation carcérale, des relations homosexuelles hiérarchisées, l’existence de bandes à l’intérieur même des établissements pénitentiaires, le manque de protection pour les plus jeunes et les plus faibles et une gestion déficiente des prisons sont autant de facteurs qui contribuent à accroître la vulnérabilité des détenus face au VIH/sida.
Les experts ont débattu des stratégies à mettre en oeuvre pour mieux faire comprendre la nature du problème du VIH/sida dans les prisons et améliorer la capacité des systèmes pénitentiaires nationaux à réduire la vulnérabilité face au VIH, et, par là-même, la transmission du virus parmi les détenus, les gardiens de prison, les familles des prisonniers et au sein de la société dans son ensemble.
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