En cours au Siège de l'ONU

SG/T/2385

ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL AU CHILI, DU 4 AU 7 NOVEMBRE 2003

10/11/2003
Communiqué de presse
SG/T/2385


ACTIVITES DU SECRETAIRE GENERAL AU CHILI, DU 4 AU 7 NOVEMBRE 2003


(adapté de l’anglais)


Le Secrétaire général, Kofi Annan, a quitté New York pour le Chili dans la soirée du 4 novembre, première étape d’une visite de quatre pays en Amérique latine.


M. Kofi Annan et son épouse, Mme Nane Annan, ont été accueillis à l’aéroport de Santiago le 5 novembre par l’Ambassadeur Heraldo Munoz, Représentant permanent du Chili auprès des Nations Unies.  Plus tard dans la journée, le Secrétaire général a entendu un rapport présenté par Mme Alicia Barcena, Secrétaire exécutive adjointe de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) et par les chefs des institutions des Nations Unies au Chili.


Le Secrétaire général a commencé la journée de jeudi par le dépôt d’une gerbe sur le monument dédié au général Bernardo O’Higgins, héros national de l’indépendance chilienne.  Cette cérémonie s’est terminée par une brève entrevue avec Francisco Vidal, Ministre de la défense intérimaire, et avec six ex-gardiens de la paix de l’ONU chiliens.  Le Secrétaire général s’est ensuite rendu au Palais présidentiel, La Moneda, où il s’est entretenu en privé avec le Président Ricardo Lagos Escobar.  Les deux hommes ont abordé l’évolution de la situation régionale, la question de la pauvreté, et les réformes sociales, économiques et financières.  Ils ont aussi évoqué la démocratisation et le respect des droits de l’homme.


Une conférence de presse conjointe a suivi cette réunion.  Le Président Lagos a indiqué que son pays était prêt à coopérer avec les Nations Unies, et à “faire profiter de son expérience les autres habitants d’Amérique latine”.  Il s’est par ailleurs déclaré préoccupé par la mondialisation, et indiqué que le rôle de l’ONU était aussi important sinon plus qu’en 1945.  Le Secrétaire général a pour sa part souligné l’importance du rôle joué par les pays élus à siéger au Conseil de sécurité.


Après une réunion avec le Président du Sénat chilien, M. Andres Zaldivar Larrain, et le Président de la Chambre des députés, Mme Isabel Allende Bussi, le Secrétaire général a pris la parole devant les parlementaires et les membres du corps diplomatique.  Il a noté que le Chili avait connu un processus démocratique de transition, et qu’il avait obtenu des succès économiques et sociaux notables, notamment en réalisant déjà l’un des objectifs de développement du Millénaire visant à réduire de moitié le nombre de personnes vivant dans la pauvreté absolue.  “La gouvernance démocratique est cruciale pour la paix et le développement au niveau national, tout comme la coopération multilatérale est déterminante pour le renforcement de la paix et la promotion du développement au niveau international”, a-t-il déclaré, ajoutant que “la coopération était vitale si l’on voulait que la mondialisation aboutisse à la responsabilisation et l’enrichissement de la population, et non pas à sa marginalisation ou son appauvrissement”.


Dans l’après-midi, le Secrétaire général a rencontré les responsables du CEPALC, pour débattre notamment de la coopération technique, des questions relatives aux femmes, des politiques publiques et des migrations internationales.  A l’issue de cette réunion, M. Annan a pris la parole devant le personnel de la famille des Nations Unies au Chili, l’encourageant dans ses efforts, notamment pour s’assurer que son impact sur le terrain était le plus efficace possible.


Vendredi matin, le Secrétaire général, le Président Lagos et la Présidente Halonen actuellement en visite au Chili ont participé à une table ronde de haut niveau sur « le contexte mondial et le renouveau des Nations Unies ».  Le Secrétaire général a déclaré que la guerre froide avait gravement restreint l’ONU et qu’un monde divisé, bipolaire, avait été remplacé par un monde que certains caractérisent d’unipolaire ou de multipolaire. La « véritable question est de savoir si le pouvoir sera exercé de façon collective ou séparée », a-t-il déclaré.


En début d’après-midi, le Secrétaire général et la délégation ont quitté Santiago pour Guayaquil pour entamer une visite officielle en Equateur.


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