SG/SM/8861

MALGRE LES PROGRES, IL FAUT RESTER VIGILANT EN MATIERE DE PRESERVATION DE LA COUCHE D’OZONE, JUGE KOFI ANNAN

11/09/2003
Communiqué de presse
SG/SM/8861


                                                            OBV/369


MALGRE LES PROGRES, IL FAUT RESTER VIGILANT EN MATIERE DE

PRESERVATION DE LA COUCHE D’OZONE, JUGE KOFI ANNAN


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, le 16 septembre:


Les mesures prises par la communauté internationale pour lutter contre la destruction de la couche d’ozone – le bouclier qui protège la Terre des rayons ultra-violets nuisibles du Soleil – ont eu des résultats remarquables. Le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone fonctionne bien.


Selon les constatations récentes d’éminents spécialistes de l’atmosphère, l’accumulation de chlore dans la couche supérieure de l’atmosphère a atteint son niveau maximum, ou l’atteindra bientôt. De ce fait, on observe une diminution du taux d’appauvrissement de la couche d’ozone dans la stratosphère et les premiers signes de la reconstitution de la couche d’ozone.


Toutefois, il serait prématuré de relâcher notre vigilance. Au-dessus de l’Arctique et de l’Antarctique ainsi qu’aux latitudes moyennes des deux hémisphères, la couche d’ozone reste appauvrie et, selon les scientifiques, elle restera généralement vulnérable au cours des dix prochaines années environ. Il faut donc que les pays développés comme les pays en développement fassent preuve d’une volonté politique encore plus ferme et prennent de nouvelles mesures pour appliquer toutes les dispositions du Protocole de Montréal.


Nous avons plusieurs défis à relever. Ainsi, tous les pays doivent ratifier les amendements au Protocole de Montréal. Les pays en développement qui sont parties au Protocole et ont commencé à en appliquer les dispositions en 1999 doivent éliminer, dans les délais impartis, l’utilisation de nombreuses substances qui appauvrissent l’ozone. Il faut mettre fin au commerce illicite des chlorofluorocarbones. Les Parties au Protocole de Montréal doivent résoudre les problèmes que posent l’élimination progressive du bromure de méthyle prévue par l’Amendement de Copenhague de 1992, ainsi que l’évaluation et l’approbation des utilisations essentielles autorisées par le Protocole de Montréal. Il faut continuer à chercher des technologies de substitution à certaines utilisations du bromure de méthyle. Enfin, il faut poursuivre la recherche sur les liens entre l’appauvrissement de la couche d’ozone et le changement climatique.


Certes, nous pouvons nous féliciter des progrès que la coopération internationale a permis de réaliser, mais nous ne pouvons être satisfaits tant que la préservation de la couche d’ozone n’est pas assurée. Alors seulement, nous pourrons dire que nous avons réussi à sauvegarder notre ciel pour les générations futures.

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