SG/SM/8793

LE SECRETAIRE GENERAL APPELLE LA COMMISSION POUR LE SECTEUR PRIVE ET LE DEVELOPPEMENT, NOUVELLEMENT CREEE, A PROMOUVOIR LES OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT

01/08/03
Communiqué de presse
SG/SM/8793


                                                            SG/SM/8793

                                                            DEV/2425

                                                            1er août 2003


Le Secretaire general appelle la Commission pour le secteur prive et le developpement, nouvellement creeE, a promouvoir les objectifs du Millenaire pour le developpement


On trouvera ci-après le texte de l’allocution qu’a prononcée le Secrétaire général, Kofi Annan, en lançant le 25 juillet, au Siège de l’Organisation des Nations Unies, à New York, les travaux de la Commission pour le secteur privé et le développement:


Je suis heureux de participer au lancement des travaux de la Commission pour le secteur privé et le développement, avec mes collègues et amis Ernesto Zedillo, Paul Martin et Mark Malloch Brown.


L’importance des travaux de la Commission est démontrée par la présence du Président Zedillo et de M. Martin qui sont prêts à remplir les fonctions de coprésidents.


Le Président Zedillo apporte à la Commission son autorité et son expérience inestimables. Comme vous le savez, il a présidé le Groupe de haut niveau sur le financement du développement, qui a préparé la Conférence internationale sur le financement du développement, tenue l’an dernier à Monterrey. Il dirige actuellement les recherches effectuées dans le cadre du Projet du Millénaire sur les questions commerciales et financières.


Nous avons également la chance de profiter de l’expérience de M. Paul Martin, ancien Ministre des finances du Canada. Sa hauteur de vues et son engagement en faveur du développement, tout comme sa réussite en tant qu’homme d’affaires, seront un grand enrichissement pour la Commission. En outre, il provient, si l’on peut dire, d’une famille «onusienne», puisque son père a signé la Charte des Nations Unies pour le compte du Canada.


La création de la Commission est un nouvel exemple du partenariat croissant qui lie l’ONU et le secteur privé.


Elle met également en relief l’importance de ce partenariat pour les objectifs du Millénaire pour le développement que nous nous efforçons de réaliser et qui sont un véritable schéma directeur, à partir duquel nous construirons un monde meilleur au cours du XXIe siècle.


Visant à réduire de moitié l’extrême pauvreté, à arrêter la propagation du VIH/sida et à universaliser l’enseignement primaire – tout cela d’ici à 2015 – les objectifs du Millénaire pour le développement sont une série de tâches simples, mais portant véritablement remède qui peuvent être comprises et approuvées par l’homme de la rue, que ce soit à New York, à New Delhi ou à Nairobi.


Nous ne pouvons réaliser ces objectifs sans l’aide du secteur privé, ni, surtout, sans l’existence, dans les pays en développement, d’un secteur privé puissant, apte à générer des emplois et à apporter la prospérité.


J’ai grand espoir que cette commission permettra à la fois une nouvelle analyse de ces questions, et la formulation de propositions concrètes qui aient des effets véritables sur le terrain.


De nombreux exemples de tels changements existent déjà, notamment grâce au Pacte mondial, initiative de l’ONU visant à promouvoir la responsabilité civique des entreprises, qui réunit des entreprises, des gouvernements, des institutions des Nations Unies, des travailleurs et la société civile, autour d’un objectif commun: encourager l’action en faveur des valeurs universelles.


Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a apporté le Pacte mondial au niveau local dans de nombreux pays du monde, en y inspirant le dialogue, l’éducation et divers projets. Beaucoup d’initiatives concrètes prennent déjà forme.


Le PNUD a également conclu des partenariats stratégiques pour certains projets, et pris des initiatives ambitieuses comme le projet «Croissance économique durable dans les pays les moins avancés».


J’espère que la Commission se fondera sur ces initiatives et sur d’autres activités couronnées de succès, afin de déterminer celles qui peuvent être portées à une plus grande échelle, et d’étudier comment, allié à d’autres acteurs, le monde des affaires peut apporter des changements positifs.


Il y a beaucoup à faire et il est essentiel d’aller de l’avant. En fin de compte, une grande partie des efforts en faveur du développement vise à créer les conditions qui permettront une activité du secteur privé suffisante pour générer les emplois et revenus nécessaires à l’édification d’une société équitable et prospère. J’ai grand espoir que la Commission se distinguera dans l’accomplissement de cette mission.


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