DANS UN MESSAGE VIDEO DIFFUSE A LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE SIDA, KOFI ANNAN APPELLE LES DONATEURS A ACCROITRE LEUR AIDE

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DANS UN MESSAGE VIDEO DIFFUSE A LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE SIDA,

KOFI ANNAN APPELLE LES DONATEURS A ACCROITRE LEUR AIDE

La déclaration suivante, délivrée par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, a été diffusée hier par vidéo dans le cadre de la Conférence internationale de soutien au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme:

Je tiens tout d’abord à remercier la Etats-Unis d’avoir pris l’initiative de vous réunir tous aujourd’hui au service d’une cause cruciale, et je la remercie également de son appui énergique au Fonds mondial.

Je tiens aussi à remercier les Etats-Unis de leur soutien, et M. Tommy Thompson du dévouement avec lequel il préside le Fonds.

Cette réunion est une preuve concrète du dynamisme que le combat contre le VIH et le sida, contre la tuberculose et contre le paludisme a acquis en quelques courtes années. Il n’a pas fallu plus de temps pour que le Fonds mondial, de la belle idée qu’il était, devienne réalité, bien plus rapidement que l’on n’aurait jamais cru possible.

En vous réunissant ici aujourd’hui, vous manifestez votre engagement à mobiliser davantage de ressources en faveur du Fonds et de la réalisation de toutes ses potentialités. Par votre présence, vous démontrez que vous avez pleinement pris conscience du rôle crucial qu’il doit jouer dans la lutte contre ces maladies dévastatrices.

Le Fonds n’a pas été créé pour se substituer aux efforts nationaux et internationaux existants. Ces efforts sont d’une importance vitale et doivent être poursuivis. Il a été créé pour faire face à une lacune bien précise, et non des moindres, en fournissant un financement efficace qui nous permette d’étendre notre lutte commune à une plus grande échelle.

En vue d’agir efficacement contre le seul VIH/sida, les dépenses annuelles devraient atteindre 10 milliards de dollars par an en 2005. Le Fonds mondial en contribuera une part importante – mais non la totalité, loin de là.

Aujourd’hui, nous avons l’occasion de suivre l’exemple d’un certain nombre de pays qui ont déjà manifesté leur appui en faveur du Fonds. Nous souhaitons que d’autres donateurs suivent leur exemple.

Cet appui peut se manifester de différentes façons : contributions financières directes, appui concret aux opérations, mobilisation au sein des pays bénéficiaires.

Toutefois, quel que soit votre choix, le plus grande défi que vous aurez à surmonter sera d’assurer que des engagements importants soient pris et que de nouveaux partenariats voient le jour, conditions essentielles pour permettre au Fonds de jouer pleinement son rôle.

Pour la famille des Nations Unies comme pour moi-même, faire reculer le sida, la tuberculose et le paludisme constitue la première des priorités. Nous resterons un partenaire à part entière et d’un engagement sans faille de la lutte que nous menons ensemble pour réaliser notre objectif commun.

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