“LA DROGUE, PARLONS-EN”, KOFI ANNAN SOULIGNE LA PERTINENCE DE CE THEME POUR LA JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LES DROGUES
Communiqué de presse SG/SM/8741 |
SOC/NAR/865
OBV/353
“LA DROGUE, PARLONS-EN”, KOFI ANNAN SOULIGNE LA PERTINENCE DE CE THEME
POUR LA JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LES DROGUES
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues, le 26 juin 2003:
Cette année, le thème retenu pour la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues, « La drogue, parlons-en », dit brièvement quel est le meilleur point de départ pour s’attaquer à tout problème : reconnaître qu’il existe et en parler ouvertement. On estime que 200 millions de personnes dans le monde font un usage illicite de drogues. Cela représente 4,7 % de la population mondiale âgée de plus de 14 ans. Ces chiffres sont alarmants en eux-mêmes, mais les effets de l’abus des drogues vont bien au-delà des individus concernés, car ils causent des préjudices incommensurables à la société, d’ordre sanitaire, social et économique, notamment du fait de la propagation du VIH.
« La drogue, parlons-en » souligne la nécessité pour les enfants, les familles, les pairs, les enseignants et les communautés de parler de l’abus des drogues, d’admettre qu’il s’agit d’un problème et de prendre sur eux de faire quelque chose à ce sujet. L’appui de parents intentionnés qui écoutent leurs enfants s’est avéré être l’un des facteurs de protection les plus importants contre l’abus des drogues. Mais pour nombre de jeunes gens dans le monde qui n’ont pas l’avantage de bénéficier d’un foyer exerçant une bonne influence, nous devons tous intervenir dans ce domaine.
L’abus des drogues est souvent le résultat de problèmes sous-jacents ou le symptôme d’un malaise plus vaste. En conséquence, il est important de parler des moyens de faire face aux causes possibles et de ne pas se contenter de parler de l’abus des drogues sans le replacer dans un contexte. Parler des drogues est le seul moyen de rompre le silence, de lutter contre les stigmates et l’exclusion des pharmacodépendants, car cela ne fait qu’aggraver les choses. Il est essentiel aussi de parler ouvertement pour pouvoir s’attaquer au problème de bonne heure et éviter que l’état de la personne ne devienne chronique.
La Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues, aujourd’hui, nous rappelle à tous que nous devons assumer notre rôle. L’Organisation des Nations Unies est présente aujourd’hui pour vous aider dans cette lutte. Le programme relatif aux drogues de l’Office contre la drogue et le crime dispose d’une grande quantité d’informations utiles auxquelles vous pouvez accéder à <www.unodc.org>, ce qui vous aidera à parler des drogues.
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