SG/SM/8662

CHAQUE ANNEE SUPPLEMENTAIRE DE SCOLARITE POUR LES FILLES NOUS RAPPROCHE DAVANTAGE D’UN MONDE LIBERE DE LA MISERE ET DE LA MALADIE, SOULIGNE KOFI ANNAN

09/04/03
Communiqué de presse
SG/SM/8662


CHAQUE ANNEE SUPPLEMENTAIRE DE SCOLARITE POUR LES FILLES NOUS RAPPROCHE DAVANTAGE D’UN MONDE LIBERE DE LA MISERE ET DE LA MALADIE, SOULIGNE KOFI ANNAN


On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de “la plus grande leçon du monde” organisée, le 9 avril 2003, dans le cadre de la Semaine d’action mondiale de la Campagne mondiale pour l’éducation :


Éduquer les filles, c’est faire reculer la pauvreté. Telle est la leçon qui nous réunit aujourd’hui.


Nous sommes bien préparés pour cette leçon. Toutes les études réalisées sur le sujet montrent qu’il n’y a pas d’instrument de développement plus efficace que l’éducation des filles. Aucune autre stratégie ne contribue autant à accroître la productivité économique, réduire la mortalité infantile et maternelle, et améliorer la santé publique – y compris par la prévention du sida. Aucune autre stratégie n’améliore autant les chances de scolarisation de la génération suivante.


Et pourtant, la majorité des millions d’enfants qui, dans le monde, ne vont pas à l’école, sont des filles.


Nous devons donc redoubler d’efforts pour appliquer la stratégie que nous savons efficace. Deux des objectifs du Millénaire pour le développement, qui ont été approuvés par tous les pays, concernent d’ailleurs l’éducation des filles aussi bien que des garçons. Ce ne sont pas seulement des objectifs en soi ; ils seront aussi l’aune à laquelle sera mesurée notre capacité d’atteindre tous les autres objectifs de développement.


L’éducation est un des droits fondamentaux proclamés par la Déclaration universelle des droits de l’homme il y a 55 ans. Le fait que des millions d’enfants – dont la majorité sont des filles – en soient toujours privés devrait nous faire honte.


Pour que les efforts déployés en vue de bâtir un monde plus sain, plus pacifique et plus équitable aboutissent, les classes, dans le monde entier, doivent être remplies d’autant de filles que de garçons. Chaque année supplémentaire de scolarité pour les filles nous rapproche davantage d’un monde libéré de la misère et de la maladie.


Faisons en sorte que cet événement ne soit pas seulement la plus grande leçon du monde, mais surtout une leçon que le monde n’oubliera jamais.


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