DECLARATION A LA PRESSE DU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE SUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Communiqué de presse SC/7950 AFR/794 |
DECLARATION A LA PRESSE DU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE SUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Vous trouverez ci-dessous la déclaration à la presse sur la République démocratique du Congo faite le 11 décembre, par le Président du Conseil de sécurité, M. Stefan Tafrov (Bulgarie):
Les membres du Conseil de sécurité ont entendu une déclaration du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix sur la situation en République démocratique du Congo.
Ils se sont félicités de l’amélioration des relations bilatérales entre la République démocratique du Congo, l’Ouganda et le Rwanda, et ont encouragé ces pays à oeuvrer en vue de mesures de confiance.
Ils ont noté avec reconnaissance la participation active de l’Union africaine, et en particulier celle de l’Afrique du Sud et d’autres acteurs de la région, aux efforts destinés à faire progresser le processus de paix.
Les membres du Conseil ont engagé tous les groupes armés étrangers à s’intégrer aux activités de désarmement, démobilisation, réinstallation ou rapatriement et réinsertion (DDRRR), et encouragé quiconque pouvait les influencer à les y encourager.
Ils ont souligné aussi la nécessité d’adopter une législation créant des institutions de soutien à la démocratie, notamment de donner à la Commission électorale indépendante et à la Haute Autorité des médias les moyens de fonctionner.
Ils ont demandé instamment à toutes les parties au conflit, y compris le Gouvernement de la République démocratique du Congo, de prendre toutes les mesures voulues pour faire cesser les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et de faire traduire en justice quiconque a commis, ordonné, sollicité, facilité ou aidé de toute autre manière la commission de tels crimes.
Ils ont engagé le Gouvernement de la République démocratique du Congo et le Parlement national à procéder à des consultations nationales sur la formation et la composition de la Commission vérité et réconciliation, et à adopter une loi révisée sur la Commission qui défende les principes de droits de l’homme.
Les membres du Conseil ont demandé aux États Membres et aux organisations internationales d’aider le Gouvernement qui s’emploie à rétablir l’ordre public dans l’ensemble du pays.
Ils ont rendu hommage au travail accompli par le personnel et les contingents de la MONUC, surtout en Ituri, et leur ont réitéré leur soutien entier.
Ils ont engagé les États Membres à apporter leur plein appui à l’application effective de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493 et à l’action engagée pour mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles du pays et au financement de ces activités. Ils se sont réaffirmés déterminés à trouver une solution à ce problème et aux problèmes connexes que pose l’entrée illicite d’armes en République démocratique du Congo, notamment en envisageant la mise en place d’un mécanisme de contrôle.
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