PI/1463

LA DEUXIEME REUNION DU COMITE DE PREPARATION DU SOMMET MONDIAL SUR LA SOCIETE DE L'INFORMATION SE TIENT A GENEVE DU 17 AU 28 FEVRIER

18/02/2003
Communiqué de presse
PI/1463


                                                            PI/1463

                                                            18 février 2003


LA DEUXIEME REUNION DU COMITE DE PREPARATION DU SOMMET MONDIAL SUR LA SOCIETE

DE L'INFORMATION SE TIENT A GENEVE DU 17 AU 28 FEVRIER


L’accès à l’information: un droit fondamental dans la société de l’information


GENÈVE, 17 février 2003 -— Dès l'ouverture de la deuxième réunion du Comité de préparation du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) (Genève, 10-12 décembre 2003 et Tunis en 2005), toutes les parties prenantes ont été priées d'œuvrer «sans délai et de façon constructive» à l'élaboration de la Déclaration de principes et de l'avant-projet de Plan d'action qui permettront à toute l'humanité de jouir des avantages et des droits propres à la société de l'information.


La liberté de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit est un droit fondamental consacré dans la Déclaration universelle des droits de l'homme des Nations Unies (Article 19). Or, les technologies de l'information et de la communication (TIC), de plus en plus importantes pour garantir ce droit, ne sont ni librement, ni équitablement accessibles. M. Yoshio Utsumi, Secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), institution spécialisée des Nations Unies chargée d'organiser le Sommet, a déclaré que le moment était venu de convaincre les dirigeants politiques mondiaux «de mettre en place, de toute urgence, de nouveaux cadres politiques et juridiques adaptés au cyberespace qui contribueront à définir une structure dans laquelle les nouvelles technologies de l'information et de la communication pourront être utiles à tous».


Dans la Déclaration du Millénaire des Nations Unies, il est admis que les technologies de l'information et de la communication peuvent faire de ce monde un monde meilleur, en ce sens qu'elles contribuent à réduire la pauvreté, améliorent l’offre de services éducatifs et sanitaires et rendent les pouvoirs publics plus accessibles et leur gestion plus transparente. «Les objectifs du Millénaire définis par les Nations Unies donnent à l'humanité une vision homogène de ce que nous souhaitons réaliser au cours de la prochaine décennie. Les TIC sont des instruments qui nous aideront à concrétiser cette vision et le Sommet mondial sur la société de l'information peut nous montrer la voie à suivre», a indiqué M. Utsumi.


M. Utsumi a exhorté les délégués à se consacrer, pendant les deux semaines de la réunion de préparation, à l'élaboration d'un projet de déclaration et de plan d'action «qui contribuera à appeler l'attention des dirigeants du monde et à les persuader d'apporter leur appui au Sommet. Rédigé en termes convaincants et audacieux, le texte devra non seulement exprimer nos attentes et nos aspirations ainsi que celles des sociétés dont nous faisons tous partie intégrante, mais devra aussi répondre à nos inquiétudes et à nos préoccupations».


Un monde où nous sommes tous membres de la société de l'information


L'avènement de la société de l'information concerne tous les habitants de la planète. Par conséquent, afin que la Déclaration de principes et le Plan d'action du SMSI soient représentatifs du plus grand nombre, des réunions régionales se sont tenues en Europe, en Asie-Pacifique, dans les Amériques et en Asie occidentale ainsi que dans les sous-régions. De nombreuses contributions des Etats, des institutions spécialisées des Nations Unies, dont de l'UIT, ont aussi été élaborées.


Le Président du Comité de préparation, M. Adama Samassékou, a fait observer que «les travaux devaient s'inscrire dans une perspective aussi large que possible et que la participation de tous les partenaires —Etats, secteur privé, société civile et organisations intergouvernementales— devait être prise en considération». On compte à ce jour plus d'une centaine de contributions au processus préparatoire. Selon M. Samassékou, «le Sommet est le point de départ d’une nouvelle ère qui nous fera passer de la Société de l’Information à la Société de la Connaissance, du savoir partagé et de la communication humaine fondée sur plus d’écoute, de respect mutuel, de partage et de solidarité entre les nations et les citoyens du monde». Pour une liste complète des contributions, veuillez consulter le site: itu.int/wsis/preparatory/prepcom/index-fr.html.


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