IHA/783

MALGRE LE RETOUR AU CALME A MONROVIA, LE LIBERIA FAIT FACE A DE SERIEUX BESOINS HUMANITAIRES

15/07/2003
Communiqué de presse
IHA/783


MALGRE LE RETOUR AU CALME A MONROVIA, LE LIBERIA FAIT FACE A DE SERIEUX BESOINS HUMANITAIRES


New York, 15 juillet 2003 – (Bureau de la coordination des affaires humanitaires) - Malgré un retour au calme dans la capitale libérienne, Monrovia, depuis une semaine, les organismes des Nations Unies et les organisations non gouvernementales sont confrontés à des besoins humanitaires importants en matière alimentaire et sanitaire. 


Même si le Programme alimentaire mondial (PAM), en collaboration avec les ONG et les autorités libériennes, a commencé la distribution de vivres à plus de 180 000 Monroviens dans le besoin, la situation alimentaire des personnes déplacées reste critique.  L’Association «Médecins Sans Frontières» a fait état d’une situation de malnutrition alarmante chez les enfants de moins de cinq ans dans les camps situés à la périphérie de Monrovia. 


S’agissant du choléra, même si le nombre de cas a diminué grâce à l’intervention d’organisations humanitaires, la contamination de l’eau présente toujours un risque conséquent pour les Monroviens.  Malgré les efforts de la Communauté européenne, de l’UNICEF et des ONG, l’eau potable n’est distribuée qu’à 35 des 80 camps des personnes de déplacés interne installés autour de la capitale libérienne, alors que dans certains camps, des sociétés privées facturent aux personnes déplacées le gallon d’eau (3,78 litres) à 10 dollars libériens. 


Dans le secteur de la santé, les agences humanitaires font face à une pénurie de matériel, et en raison de pillages, les hôpitaux manquent d’eau, de nourriture, de civières, de draps et de lits.  En outre, les centres de soins manquent de sang pour les transfusions et du matériel nécessaire pour détecter le sang contaminé par le VIH/sida. 


S’agissant de la sécurité, des personnes déplacées sont victimes de racket de la part des milices armées, alors que d’autres ont fait état de pillage et destruction ou d’occupation illégale de leur domicile  par des groupes armés. 


Pour plus d’informations, veuillez contacter Stephanie Bunker au 1 (212) 963-1143 à New York.


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