IHA/769

LE COORDONNATEUR DES SECOURS D’URGENCE FAIT PART DE SA TRISTESSE SUITE AU MEURTRE DE QUATRE EMPLOYÉS DE LA CROIX-ROUGE EN COTE D’IVOIRE

20/03/2003
Communiqué de presse
IHA/769


LE COORDONNATEUR DES SECOURS D’URGENCE FAIT PART DE SA TRISTESSE SUITE AU MEURTRE DE QUATRE EMPLOYÉS DE LA CROIX-ROUGE EN COTE D’IVOIRE


 (Adapté de l’anglais)


New York, le 20 mars – Dans une déclaration publiée aujourd’hui, M. Kenzo Oshima, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, a fait part de sa tristesse suite à la mort de quatre volontaires ivoiriens qui travaillaient pour la Société de la Croix-Rouge en Côte d’Ivoire.  Les corps des quatre volontaires, qui avaient été enlevés par des hommes armés près de Toulepleu dans l’Ouest du pays, viennent juste d’être retrouvés et identifiés. 


M. Oshima a indiqué que la confirmation de la mort de ces travailleurs humanitaires illustre la situation dramatique dans la ville de Toulepleu.  Les Nations Unies demeurent préoccupées par la situation des personnes déplacées à l’intérieur des frontières de la Côte d’Ivoire- estimées à plus de 600 000.  Elles sont particulièrement inquiètes au sujet de la sécurité des civils dans l’Ouest du pays, ayant reçu des informations crédibles faisant état de violations choquantes du droit international humanitaire et des droits de l’homme.  Dans sa déclaration, M. Oshima appelle toutes les parties au conflit à «appliquer les mesures visant à garantir la protection des civils, y compris les travailleurs humanitaires, quelle que soit leur origine». 


La situation humanitaire en Côte d’Ivoire s’aggrave alors que le pays se trouve toujours dans une impasse suite au conflit qui a éclaté en septembre 2002.  La sécurité alimentaire demeure critique et l’on s’attend à ce que les  familles qui accueillent la majorité des personnes déplacées n’aient plus de nourriture dans les prochaines semaines.  La propagation des maladies transmissibles est une autre source d’inquiétude dans les régions sous contrôle des rebelles où les services de santé ne fonctionnent plus.


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