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CD/267

REUNION BIENNALE D’ETATS POUR L’EXAMEN DE L’APPLICATION DU PROGRAMME D’ACTION DES NATIONS UNIES SUR LES ARMES LEGERES DU 7 AU 11 JUILLET 2003 A NEW YORK

03/07/03
Communiqué de presse
CD/267


Communiqué de base


REUNION BIENNALE D’ETATS POUR L’EXAMEN DE L’APPLICATION DU PROGRAMME D’ACTION DES NATIONS UNIES SUR LES ARMES LEGERES DU 7 AU 11 JUILLET 2003 A NEW YORK


Les coûts directs et indirects de la violence engendrée par les petites armes sont de l’ordre de 140 à 170 milliards de dollars pour la seule Amérique latine, indiquait Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies, dans une tribune publiée à l’ouverture de la Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects, organisée à New York du 9 au 20 juillet 2001.  Deux ans après, conformément à la résolution A/57/72 de l’Assemblée générale, la première réunion biennale d’Etats chargée d’examiner les progrès accomplis dans l’exécution du Programme d’action des Nations Unies sur les armes légères se réunit du 7 au 11 juillet, à New York, pour échanger des éléments d’information sur les initiatives que les Etats, les organisations régionales et internationales et la société civile ont prises à ce jour. 


Le Programme d’action adopté en juillet 2001 par les Etats Membres en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects prévoyait notamment de renforcer ou d’élaborer des normes et des mesures convenues aux niveaux mondial, régional et national permettant de soutenir et de mieux coordonner les efforts menés pour prévenir, maîtriser et supprimer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects; d’élaborer et d’appliquer des mesures acceptées sur le plan international visant à maîtriser et à supprimer la fabrication et le trafic illicites des armes légères; de mettre particulièrement l’accent sur les régions du monde où des conflits s’achèvent et où il convient de résoudre d’urgence les graves problèmes que pose l’accumulation excessive et déstabilisatrice des armes légères; mobiliser la volonté politique de la communauté internationale tout entière en vue de prévenir et de maîtriser les transferts et la fabrication illicite d’armes légères sous tous leurs aspects, de coopérer à ces fins et de faire mieux connaître la nature et la gravité des problèmes connexes associés à la fabrication et au trafic illicite de ces armes; et enfin d’encourager une action responsable de la part des Etats en vue d’éviter les exportations, les importations, le transit et la revente illicite d’armes légères. 


En juillet 2001, les Etats participant à la Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects ont convenu, dans le cadre du suivi de cette rencontre, de convoquer une réunion des Etats tous les deux ans pour examiner l’exécution du Programme d’action et les mesures prises aux niveaux national, régional et mondial, en matière de prévention, de maîtrise et d’élimination du commerce illicite des armes légères.  Les participants à la réunion biennale de New York n’ont pas pour mandat de prendre des décisions ou de négocier de nouveaux accords, notamment


sur les questions en suspens dans le Programme d’action –contrôle sur la propriété privée d’armes et vente de ces armes à des groupes non étatiques-, dans la mesure où une conférence chargée d’évaluer les progrès réalisés dans l’exécution du Programme d’action devrait être convoquée, au plus tard en 2006, par la cinquante-huitième session de l’Assemblée générale. 


La réunion biennale devra examiner les rapports nationaux des Etats Membres, les rapports d’organismes des Nations Unies et d’autres organisations internationales, les rapports d’organisations régionales et sous-régionales et les rapports d’organisations non gouvernementales et d’autres acteurs intervenant dans l’exécution du Programme d’action des Nations Unies sur les armes légères.  Par ailleurs, des réunions thématiques relatives à la coopération et à l’assistance internationale seront organisées dans le courant de la semaine et aborderont les sous-thèmes suivants: collecte et destruction des petites armes; gestion des stocks; renforcement des capacités; mobilisation des ressources financières; traçage et marquage des petites armes; programmes de désarmement, démobilisation et réintégration des combattants (DDR); et enfin le lien entre commerce illicite des armes légères, terrorisme, crime organisé, trafic de drogues et de minerais précieux. 


Présidé par Mme Kuniko Inoguchi,Représentante permanente du Japon auprès de la Conférence du désarmement à Genève, le Bureau de la Réunion biennale sera composé de trois représentants de chaque groupe régional.  Pour les Etats d’Afrique: Nigeria, Ouganda et République démocratique du Congo; pour les Etats d’Asie: Japon, Philippines et République islamique d’Iran; pour les Etats d’Europe orientale: République tchèque, Serbie et Monténégro, et Slovénie; pour les Etats d’Amérique latine et des Caraïbes: Costa Rica, Equateur et Pérou; et enfin pour les Etats d’Europe occidentale et autres Etats: Canada, Italie et Pays-Bas. 


Pour de plus amples informations, veuillez contacter: Mme Pamela Maponga, Chef adjoint du Service des armes classiques, Departement des affaires de désarmement (S-3100 A), tel: (212) 963-5521, fax: (212) 963-1121, e-mail: maponga@un.org ou Timur Alasaniya, Secrétaire de la Commission du désarmement (S-2977 G), tel: (212) 963-5143, fax: (212) 963-5305, e-mail: alasaniya@un.org.


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