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AG/AB/753

MME BERTINI SE DIT PRETE A TRAVAILLER AVEC LA CINQUIEME COMMISSION DANS UN ESPRIT DE COOPERATION ET D’OUVERTURE

11/03/03
Communiqué de presse
AG/AB/753


Cinquième Commission                                      AG/AB/753

44e séance – matin                                           11mars 2003


MME BERTINI SE DIT PRETE A TRAVAILLER AVEC LA CINQUIEME COMMISSION DANS UN ESPRIT DE COOPERATION ET D’OUVERTURE


La Commission achève son débat sur les dépenses d’appui relatives

aux activités extrabudgétaires et sur la méthode fondée sur les résultats


Avant de poursuivre l’examen du point relatif au budget-programme de l’exercice biennal 2002-2003, la Cinquième Commission (administrative et budgétaire) a entendu ce matin une déclaration de Mme Catherine Bertini, Secrétaire générale adjointe à la gestion depuis le 1er janvier dernier.


Faisant savoir que sa tâche première serait de participer à la mise en œuvre du programme de réforme du Secrétaire général, Mme Bertini a fait part de sa volonté de travailler avec la Cinquième Commission dans un esprit de coopération et d’ouverture.  « L’ordre du jour de la Cinquième Commission est très chargé et a des répercussions directes sur le quotidien et le long terme de l’Organisation. C’est pourquoi il est vital qu’un dialogue ouvert et une communication dans les deux sens s’établissent entre nous », a dit Mme Bertini. 


Se félicitant de l’expérience acquise par Mme Bertini en tant que Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM) pendant près de dix ans, plusieurs délégations ainsi que le Président de la Cinquième Commission, M. Murari Raj Sharma (Népal), ont ensuite pris la parole pour lui souhaiter la bienvenue.


La Cinquième Commission a par la suite achevé son débat autour des rapports du Corps commun d’inspection intitulés « Dépenses d’appui relatives aux activités extrabudgétaires dans les organisations du système des Nations Unies » et « L’ONU et la méthode fondée sur les résultats : mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire ».  Sur ce second point, la représentante de Cuba a exprimé le scepticisme de sa délégation face à la pertinence de l’examen de ce rapport en l’état actuel des choses.  En effet, a-t-elle estimé, l’Assemblée générale ne pourra examiner les avantages du mode de budgétisation fondé sur les résultats que lorsqu’une vaste expérience aura été obtenue en la matière.  A l’instar de Mme Doris Bertrand, Inspectrice au Corps commun d’inspection qui est intervenue à nouveau ce matin, elle a estimé qu’il est essentiel que tous les membres de la communauté internationale s’efforcent de traduire dans les faits la Déclaration du Millénaire afin de perfectionner le fonctionnement de l’Organisation.


Le rapport du CCI est divisé en deux parties.  La première traite de l’expérience en matière de budgétisation et de planification fondées sur les résultats, des problèmes rencontrés et des changements ou améliorations possibles.  La deuxième décrit les nouveaux instruments et les nouvelles


méthodes à mettre au point pour permettre au système des Nations Unies de suivre une démarche efficace et réaliste axée sur les résultats et pour donner aux Etats Membres les moyens de suivre les progrès de la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire.


En ce qui concerne la forme que devrait prendre l’examen des deux parties, le représentant de l’Algérie, tout comme Mme Bertrand, ont jugé opportun de procéder à cet examen, au moins sa deuxième partie, dans le cadre du point « Suivi de la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire » inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.


En fin de séance, le représentant des Etats-Unis s’est quant à lui dit déçu par le fait de ne pas avoir obtenu de réponse à la question du coût des deux rapports, ce à quoi le Président a répondu que tout serait fait pour qu’une réponse soit fournie dans les plus brefs délais.


La Commission poursuivra ses travaux à une date qui sera annoncée dans le journal.


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