AFR/795-REC/137

LA CONFERENCE PANAFRICAINE SUR LA MISE EN OEUVRE ET LE PARTENARIAT DANS LE DOMAINE DE L’EAU S'ACHEVE PAR UN PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE

12/12/2003
Communiqué de presse
AFR/795
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                                                            AFR/795

                                                            REC/137

                                                            12 décembre 2003


LA CONFERENCE PANAFRICAINE SUR LA MISE EN OEUVRE ET LE PARTENARIAT DANS LE DOMAINE DE L’EAU S'ACHEVE PAR UN PLAN D’ACTION POUR L’AFRIQUE


Addis-Abeba, 12 décembre 2003 (CEA) -- La Conférence panafricaine sur la mise en oeuvre et le partenariat dans le domaine de l'eau (PANAFCON), qui a débuté le 8 décembre dans le cadre de la Semaine africaine de l'eau, s'est clôturée aujourd'hui à Addis-Abeba avec l'adoption d'un plan d'action pour que l'Afrique atteigne les objectifs en matière d'eau du Sommet mondial sur le développement durable, de la Vision africaine sur l'eau et des objectifs de développement du Millénaire.  Plus de mille participants du monde entier ont suivi la conférence.

En Afrique, où plus de 300 millions de personnes n'ont pas un accès aisé à l'eau potable, et 14 pays souffrent de stress hydrique ou de pénurie d'eau, la gestion des ressources en eau est devenue un problème crucial de développement.

La PANAFCON a recommandé des actions concrètes dans neuf domaines clé: satisfaction des besoins fondamentaux - eau, assainissement et habitats humains; eau et sécurité alimentaire; protection des écosystèmes et moyens de subsistance; gestion des risques - eau et climat; financement des infrastructures de l'eau; gestion intégrée/partage des ressources en eau; valorisation et répartition de l'eau; connaissances sur l'eau et gestion judicieuse de l’eau.  Près de 45 ministres africains responsables de l'eau et de l'environnement, présents à la Conférence, ont concentré leurs efforts sur les pays susceptibles de ne pas atteindre les objectifs de développement du Millénaire en matière d'eau potable et d'assainissement.  Ils ont convenu de créer, l'année prochaine, une unité nationale sur l'eau et l'assainissement, qui sera chargée de préparer des plans nationaux, établissant les étapes pour atteindre les objectifs en matière d'eau et d'assainissement à l'horizon 2015.

Les ministres ont lancé plusieurs initiatives telles que l'Agence africaine de l'eau - qui prévoit plus de 600 millions de dollars E.U. pour des projets de ressources en eau et d'assainissement à moyen terme -, le Journal africain de l'eau, qui sera un outil de dissémination des connaissances sur les ressources en eau, la deuxième phase du Programme eau et assainissement pour les villes africaines, l'Initiative d’approvisionnement en eau et de mise en place de structures d'assainissement au niveau des zones rurales et le Plan d'action des pays membres du G8 sur l'eau pour l'Afrique.  Ils ont également signé une déclaration commune, avec la Commission européenne, sur "la mise en oeuvre du partenariat stratégique Afrique / Union européenne sur les questions relatives à l'eau et à l'assainissement".

La PANAFCON est organisée conjointement par le Conseil des ministres africains chargés de l'eau (AMCOW), UN-Water/Africa, dont le secrétariat se trouve à la CEA et qui regroupe des agences de l'ONU, la Banque africaine de développement (BAD) et des partenaires au développement.  Les ministres ont salué la participation active des organisations de la société civile et convenu d'incorporer les préoccupations de la société civile et les questions de genre dans les recommandations politiques en matière d'eau. 

Dans son propos liminaire à l'ouverture de la Conférence, lundi, M. K.Y Amoako, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique et co-Président de la PANAFCON, a rappelé aux participants que l'accès à l'eau, qui constitue un besoin humain fondamental, continue d'être hors d'atteinte pour une grande partie des Africains. Il a déclaré que «La mauvaise gestion de ce précieux cadeau de la nature continue par conséquent d'entraver notre progrès et d'être un facteur très négatif en termes de production alimentaire, de santé et de développement industriel». M. Amoako a poursuivi en soulignant l'important déficit de financement qui existe dans le secteur de l'eau: «Entre 1990 et 2000, l'investissement moyen annuel pour l'approvisionnement en eau et l'assainissement en Afrique était de 4,6 milliards de dollars E.U., soit 40 pour cent de la somme requise pour satisfaire les besoins fondamentaux».

Pour plus d'informations, veuillez contacter Yinka Adeyemi, Chargé de communication, e-mail: yadeyemi@uneca.org ou visiter le site: http://www.uneca.org/panafcon.

Publié par l’Equipe de communication de la CEA, B.P. 3001, Addis-Abeba, Ethiopie. Tél.: +251-1-51 58 26, Télécopie: +251-1-51 03 65, courriel: ecainfo@uneca.org, site web: www.uneca.org.


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