LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL RÉPOND À UNE LETTRE DU PREMIER MINISTRE CAMBODGIEN CONCERNANT LE PROCÈS DES DIRIGEANTS DES KHMERS ROUGES
Communiqué de presse SG/SM/8341 |
SG/SM/8341
21 août 2002
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL RÉPOND À UNE LETTRE DU PREMIER MINISTRE CAMBODGIEN CONCERNANT LE PROCÈS DES DIRIGEANTS DES KHMERS ROUGES
Le porte-parole du Secrétaire général a fait le 20 août, la déclaration dont le texte suit :
Le Secrétaire général a répondu aujourd’hui à une lettre que lui avait adressée le Premier Ministre du Cambodge, M. Hun Sen, au sujet du procès des dirigeants des Khmers rouges.
Après que le Secrétaire général a décidé, le 8 février, de mettre fin aux négociations sur la question, le Gouvernement cambodgien a fait des déclarations indiquant qu’il était disposé, face aux préoccupations de l’Organisation des Nations Unies, à modifier la loi sur les chambres extraordinaires pour que les dirigeants des Khmers rouges soient jugés.
Il est à noter qu’après que le Secrétaire général a décidé de mettre fin aux négociations, certains États Membres ont entamé un dialogue avec le Gouvernement cambodgien afin de trouver une solution qui permettrait à l’Organisation des Nations Unies de contribuer à ce que les dirigeants des Khmers rouges soient traduits en justice. Fin juin, le Secrétaire général a reçu un appel téléphonique de M. Hun Sen, puis une lettre, à laquelle il a répondu. Ensuite, il a reçu une autre lettre du Premier Ministre, à laquelle il a répondu aujourd’hui.
Dans ces communications, le Secrétaire général a clairement indiqué qu’il ne pourrait reprendre les négociations que s’il avait à cet effet un mandat précis de l’Assemblée générale ou du Conseil de sécurité. Le Secrétaire général estime que c’est à présent au Cambodge et aux États intéressés qu’il appartient de saisir l’Assemblée générale ou le Conseil de sécurité pour qu’ils lui donnent le mandat qui convient. Si ce mandat lui était donné, le Secrétaire général serait disposé, afin de s’en acquitter, à reprendre des pourparlers avec le Gouvernement cambodgien.
En tant qu’État souverain, le Cambodge est responsable du procès; quant à la communauté internationale, elle peut lui apporter son aide, par l’intermédiaire de l’Organisation des Nations Unies ou d’une autre manière, s’il démontre qu’il est prêt à garantir le respect des normes internationales de justice.
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