DÉCLARATION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SUR LES ATTAQUES EN ISRAËL
Communiqué de presse SG/SM/8325 |
SG/SM/8325
5 août 2002
DÉCLARATION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SUR LES ATTAQUES EN ISRAËL
La déclaration suivante a été faite aujourd’hui par le porte-parole du Secrétaire général, M. Kofi Annan :
Une fois de plus - cette fois-ci à Safad, dans le nord d’Israël - un terroriste palestinien a inutilement et sans raison mis fin à dix vies humaines, y compris la sienne, et blessé plus de 50 personnes, en répandant la peur et en provoquant la souffrance de centaines d’amis et de parents. Des personnes ont également été tuées lorsqu’une personne armée a ouvert le feu à Jérusalem.
Est-il besoin de préciser, une fois encore, que de telles attaques contre des civils sont sans fondement moral ni légal et sont politiquement contre-productives?
Il ne se passe pas de jour, semble-t-il, sans qu’il ne soit annoncé des nouvelles de pertes en vies humaines, de destruction et de souffrance de civils innocents, qu’ils soient Israéliens ou Palestiniens. Alors qu’une des parties a, sans discernement, recours à la terreur, l’autre engage des représailles tout aussi dévastatrices pour le commun des mortels. Chaque partie entretient la colère et la haine de l’autre, ce qui entraîne en retour des pertes innocentes de vies humaines.
Ce qui est pire, c’est que chaque acte de violence retarde davantage la seule possibilité d’action qui offre quelque espoir de soulagement durable, à savoir le retour à des négociations en vue d’un règlement politique du conflit entre les deux peuples. Nous devons sortir de cette spirale qui ne cesse de descendre vers le bas.
Je prie instamment chaque partie de ne permettre à ce qu’aucun acte de l’autre puisse la détourner de la recherche de la paix. Je prie en outre instamment les deux parties à s’engager sans plus tarder à résoudre leurs difficultés en vue d’un règlement que nous savons tous est en voie - le règlement qu’envisage le Conseil de sécurité, à savoir la création de deux Etats, Israël et la Palestine, qui vivraient côte à côte dans des frontières sûres et reconnues.
Au nom de l’humanité, faisons de sorte que ce règlement intervienne plus tôt que plus tard.
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