DANS UNE DECLARATION CONJOINTE, LE SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU ET LE PRESIDENT DE L'OIE APPELLENT LES ORGANISATIONS D'EMPLOYEURS A ADHERER AU PACTE MONDIAL

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DANS UNE DECLARATION CONJOINTE, LE SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU ET LE PRESIDENT DE L'OIE APPELLENT LES ORGANISATIONS D'EMPLOYEURS A ADHERER AU PACTE MONDIAL

La déclaration suivante a été publiée aujourd’hui à New York :

Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, s'est entretenu, aujourd'hui, avec le Président de l'Organisation internationale des employeurs (OIE), M. François Périgot; son Vice-Président, M. Daniel Funes de Rioja de l'Argentine; les Vice-Présidents régionaux, MM. Tom Owuor du Kenya et Tom Niles des Etats-Unis, les anciens Présidents, MM. Ashraf Tabani du Pakistan et Abraham Katz des Etats-Unis; et le Secrétaire général de l'OIE, M. Antonio Penalosa.

Pour l'OIE, le Pacte mondial est devenu un projet important.  L'Organisation a utilisé son réseau unique de 135 membres nationaux pour promouvoir les neuf principes du Pacte parmi les employeurs du monde entier, en particulier les pays en développement.

L'OIE a ainsi organisé des réunions régionales et d'autres activités en Asie, en Afrique, en Europe et aux Amériques ainsi que des activités de plaidoyer sur l'Internet (IOE.net).  L'OIE a également préparé des circulaires, du matériel de formation et un Guide du Pacte mondial à l'intention des employeurs, publié en en anglais, en arabe, en espagnol et en russe.  Le Guide vise principalement les petites et moyennes entreprises nationales et souligne le caractère volontaire des principes en rappelant qu'il s'agit d'objectifs à réaliser de manière différenciée en fonction des réalités sociales et économiques de chaque pays.

Le Secrétaire général a exprimé sa satisfaction devant l'engagement de l'OIE en faveur du Pacte et a reconnu que les membres de cette organisation sont bien placés pour donner, au niveau national, la force et la crédibilité aux initiatives impliquant l'OIT, le PNUE, le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme ou le PNUD.  Il a également souligné l'importance qu'il y a à impliquer les compagnies des pays en développement dans les efforts futurs de l'OIE.

Les représentants de l'ONU et de l'OIE ont convenu que le Pacte mondial doit rester inclusif et ouvert aux employeurs quels que soient leur taille ou l'endroit où ils se trouvent, en particulier compte tenu du fait qu'il y a plusieurs façons d'enregistrer des progrès dans la mise en oeuvre des principes du Pacte.

Les représentants de l'ONU et de l'OIE ont également convenu que le Pacte mondial demeure aussi pertinent que lors de son lancement en 1999 et que l'engagement du secteur privé est positif en ce qu'il représente un potentiel énorme pour promouvoir un partage plus équitable des bénéfices de la mondialisation et les améliorations à apporter dans le domaine du travail, de l'environnement et des droits de l'homme.

Les représentants de l'ONU et de l'OIE ont, en outre, convenu que le Pacte mondial n'est pas un substitut aux autres approches comme la réglementation et qu'il s'agit d'une démarche volontaire qui cherche à motiver les employeurs à agir dans leur sphère d'influence.

Le Secrétaire général de l'ONU et le Président de l'OIE ont signé une déclaration appelant les organisations d'employeurs à presser leurs membres à adhérer aux principes du Pacte mondial et ce faisant, à contribuer à rendre la mondialisation avantageuse pour tous les peuples.  Le Président de l'OIE a exprimé sa volonté d'explorer des moyens supplémentaires d'action pour ses membres, et si besoin est avec d'autres acteurs, étant donné que les points principaux des activités liées au Pacte mondial incluent la création de forums nationaux d'étude pour identifier et collecter des informations et les meilleures pratiques et pour entretenir un dialogue avec d'autres dans la mise en oeuvre des principes du Pacte.

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