MARRAKECH: OUVERTURE DU FORUM MONDIAL SUR LE THEME REINVENTER L’ETAT
Communiqué de presse PI/1452 |
PI/1452 13 décembre 2002
Marrakech: ouverture du Forum mondial sur le thème réinventer l’Etat
(Marrakech, 11 décembre 2002) - Dans un message lu par Mme Mervat Tallaway, Secrétaire générale adjointe, et Directrice exécutive de la Commission des affaires économiques et sociales des Nations Unies en Afrique de l’Ouest, à l’ouverture du quatrième Forum mondial sur le thème «Réinventer l’Etat», le Secrétaire général, M. Kofi Annan, a déclaré que si nous voulons vivre à l’abri de la peur et du besoin, «nous devrions accorder une plus grande attention à la démocratie, à l’administration publique, et à la recherche de systèmes de bonne gouvernance».
Réunis à Marrakech entre le 11 et le 13 décembre courant, des Vice-présidents, premiers ministres, ministres, maire et hauts fonctionnaires examinent les moyens d’œuvrer en vue d’une coopération entre les gouvernements, la société civile et le secteur public, afin de relever les défis de la mondialisation. «La réunion de Marrakech est l’une des plus importantes réunions tenues à l’échelle mondiale après le Sommet mondial pour le développement durable de Johannesburg» a déclaré M. Guido Bertucci, Directeur de la Division de l’économie et de l’administration publique.
Commandité cette année par le Royaume du Maroc, en coopération avec les Nations Unies et la Banque mondiale, ce forum est le quatrième d’une série de réunions dont la première a eu lieu en 1999 aux Etats-Unis. Il a été précédé par des sessions de formation intensive destinées aux hauts fonctionnaires, y compris des ministres, issus de 103 pays afin de les aider à créer des capacités dans le domaine des finances et des administrations publiques. Ces sessions ont été organisées par les Nations Unies et financées par le Gouvernement de l’Italie.
M. Ian Goldin, le responsable des politiques de développement à la Banque mondiale, a déclaré que les progrès enregistrés dans les Conférences de Johannesburg, de Monterrey et de Doha ont amené les pays à parler aujourd’hui le même langage en terme d’objectifs de développement et de politique, et à entamer ainsi la mise en œuvre des objectifs fixés.
Pour leur part, les gouvernements des pays en développement, ont identifié au cours des travaux accomplis dans le cadre des ateliers, certains besoins comme celui d’améliorer la gouvernance en matière de lutte contre le chômage, l’analphabétisme, la corruption, et de mettre en œuvre le principe de décentralisation des pouvoirs.
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